Même s’il assure ne pas vouloir chasser Mc Donald’s du territoire russe, Vladimir Poutine vient d’ordonner la fermeture d’un cinquième restaurant en Russie. Le tout en quelques mois, un message fort envoyé aux autorités américaines qui paient les conséquences d’une politique de boycott.
Il le répète à qui veut l’entendre : il n’a pas de problème particulier avec la firme de Ronald Mc Donald. Pourtant Vladimir Poutine vient de faire mettre la clé sous la porte au 5ème restaurant américain du territoire russe.
Cinq restaurants en quelques mois
Le service russe de contrôle de la qualité des produits alimentaires a ordonné la fermeture d’un restaurant McDonald’s au sein de la ville d’Ekaterinburg dans la région de l’Oural, indique la chaîne de restauration rapide, le 26 août. L’organisme de régulation sanitaire Rospotrebnadzor mène depuis quelques semaines des inspections surprises qui laissent à penser qu’ils peuvent s’avérer prétexte à embêter les concurrents américains.
Trois enseignes ont déjà été fermées à Moscou, dont le restaurant de place Pouchkine. Mc Donald’s, loin de se laisser faire a indiqué après la fermeture des quatre premiers établissements survenue la semaine dernière, que tout allait être mis en œuvre pour “faire rouvrir les restaurants”.
Le bras de fer russo-américain à l’échelle agroalimentaire
En pleine crise ukrainienne et soumis à un embargo économique notamment, de la part des Etats-Unis et de l’Union européenn, la Russie qui avait promis de répondre aux sanctions semble avoir amorcé sa stratégie.
Arkady Dvorkovich, vice-premier ministre russe, a assuré que “personne ne parlait” de faire disparaître la firme du pays de l’Oural, Mc Donald’s qui compte tout de même 438 restaurants en Russie a encore de la marge avant de quitter définitivement le sol russe.