Le 14 février 2012, McDonlad’s France a établi un accord avec sa filière blé pour une contractualisation pluriannuelle sur un prix ferme et garanti. Précurseur pour le secteur, cet accord porte sur 8500 tonnes de blé achetées par an, à un prix ferme, sur 3 ans renouvelables, à partir de la récolte 2012.
Cela représente 25% des besoins annuels pour la production de petits pains spéciaux (buns) pour McDonald’s France.
Initiative impulsée par McDonald’s France, cette contractualisation est le fruit de plus de 10 ans de partenariat entre les coopératives Valfrance et Beauce Gâtinais Céréales, les Grands Moulins de Paris/Nutrixo et East Balt France, principal fournisseur de petits pains spéciaux (buns) pour McDonald’s France.
Dans la détermination du prix final, il a été acté de prendre en compte les coûts réels du producteur.
Après observation et calcul des coûts variables supportés par l’exploitant sur 5 ans, il a été convenu que seul l’intrant azoté serait pris en compte comme pouvant faire fluctuer, dans une certaine mesure, le prix ferme convenu. En effet, le coût de l’azote est la principale variable que l’agriculteur ne peut contrôler. Les variations des autres charges étant mineures, elles ont été écartées (gasoil, charges salariales…).
Dans la détermination du prix ferme, ont également été prises en compte les différentes données suivantes :
- les types de blé : blé de force, fourni par Beauce Gâtinais Céréales, et blé panifiable meunerie française (BPMF), fourni par Valfrance ;
- le rendement qui diffère selon les différentes zones de production considérées ;
En prenant en compte l’ensemble de ces variables, les parties se sont donc entendues sur un prix d’achat départ coopérative, basé sur les données de la récolte de juillet 2011 :
- pour les blés panifiables meunerie française (BPMF) : 180 euros/tonne;
- pour les blés de force : 235 euros/tonne. Ce prix fluctuera dans un tunnel de plus ou moins 25 euros en fonction du coût de l’azote.
Cette contractualisation permet aux coopératives Valfrance et Beauce Gâtinais Céréales d’apporter aux 140 exploitations agricoles concernées :
- une meilleure visibilité :
- sur leurs débouchés en termes de volumes sur une période déterminée
- sur leurs chiffres d’affaires
- la capacité de prévoir davantage leurs investissements sur leurs exploitations et de rentabiliser ceux déjà effectués.
Cet accord est ainsi une véritable innovation pour la filière puisqu’aucune contractualisation à moyen terme, portant sur un volume et un prix ferme et garanti, n’a été initiée à ce jour dans le secteur du blé.
Ces 25% sont une première étape, et l’ensemble des parties au contrat ont pour objectif de faire accroître ensemble le pourcentage de leurs volumes communs, couverts par cette nouvelle contractualisation.
Source : agro-media.fr avec le communiqué de McDonald’s France.