L’élection du nouveau gouvernement socialiste donne lieu à de nombreuses réactions et autres interpellations. Ainsi, Michel-Edouard Leclerc a constaté sur son blog personnel que le ministère du Commerce lui semblait placé sous le commandement du ministère de l’Industrie. Il a estimé que « concrètement, ça laisse planer un doute sur la neutralité des pouvoirs publics, par exemple dans les négociations commerciales. Et même, sur la crédibilité de notre politique de concurrence ».
Néanmoins, il a tenu à saluer la nomination de Sylvia Pinel, dont il estime qu’elle a « un atout : [elle] est jeune ». De fait, elle « va apporter une bouffée d’air frais dans un secteur qui reste très masculin dans ses modes d’organisation comme dans ses processus de décision », selon lui.
Mais Michel-Edouard Leclerc n’a qu’à bien se tenir, car Jean-René Buisson, le président de l’ANIA, ne l’entend pas de cette oreille. Il a en effet déploré lors d’une conférence de presse que Leclerc n’appliquait pas toujours la LME. Il a ajouté que la DGCCRF a vu son poids, ses effectifs et son autorité « diminuer depuis trois ans et que cette administration a été trop soumise aux différents ministres ». Ainsi, pour lui, « Leclerc était le copain de Nicolas Sarkozy ». Il a conclu en déclarant : « ce qu’on lui demande, c’est de respecter la loi alors qu’il dit publiquement qu’il peut s’en exonérer ».
Sylvia Pinel
Source : agro-media.fr avec LSA (Yves Puget et Florent Maillet) et le blog de Michel-Edouard Leclerc.