Selon une information relayée par Industrie & Technologies, la société Modern Meadow entend se développer la production de viande imprimée. Oui, aussi surprenant que cela puisse paraître, certaines technologies avancées permettent d’imprimer de la viande :
« Le système fait appel à une imprimante biologique NovoGen MMX Bioprinter signée Organovo. Les encres dites « bio-ink » comprennent des cellules musculaires, des adipocytes pour le stockage de la graisse et des fibroblastes qui assurent la cohérence de la viande imprimée. Le procédé fait appel à un substrat en agarose, un polymère dérivé du gélifiant alimentaire agar-agar. L’objectif consiste à produire des lambeaux animaux de 2 x 1 x 0,5 cm, autrement dit de quoi faire un émincé. La Phase II du projet visera la production de pièces de plus grande taille », explique Industrie & Technologies.
Cette start-up installée à Columbia aux Etats-Unis, est soutenue financièrement par la fondation Thiel (du nom du co-fondateur de PayPal), mais aussi par Andras Forgacs, co-fondateur de la société, impliqué dans la société Organovo. Ainsi, pour « Modern Meadow l’approche retenue renforce la sécurité alimentaire en supprimant les risques de type « vaches folles » et engendre une économie des ressources en eau et aliments actuellement nécessaires ».
« Si l’impression d’un T-Bone ou d’une côte de bœuf reste pour le moment utopique (l’encre pour les os n’est pas évoquée), la production par impression de viande artificielle vise à contourner diverses problématiques liées à la filière d’élevage classique. »
Source : agro-media.fr avec Industrie & Technologies