Alors que la France a voté il y a peu l’interdiction des cultures génétiquement modifiées sur son sol, le groupe Monsanto, qui commercialise le seul OGM (MON810), qui était jusque-là autorisé, souhaite tourner la page des OGM en France.
Car la France représente le premier marché de la zone Europe- Moyen-Orient- Asie pour le géant des semences. Et de nouveaux investissements ont été annoncés. 75 millions d’euros ont été investis pour agrandir l’usine de Trèbes (Aude), un centre de production de semences conventionnelles de maïs et 62 millions serviront à construire un deuxième séchoir à semences et une deuxième ligne de production commerciale à Peyrehorade (Landes). Cette station de recherche en maïs et centre de production et de conditionnement de semences conventionnelles de maïs et de colza devrait être terminé début 2015.
Monsanto renforce son ancrage en France
« Ces investissements vont renforcer l’ancrage local de Monsanto SAS en France et développer nos activités, 100% dédiées à l’agriculture, sur l’ensemble du territoire », explique l’entreprise dans un communiqué. Aujourd’hui ce sont 1300 agriculteurs multiplicateurs de semences, plus de 1000 agriculteurs testeurs de nouvelles variétés et un partenariat de 40 ans avec le réseau de distribution agricole “qui permettent à Monsanto de proposer aux agriculteurs des semences de qualité utilisées en France ou exportées vers plus de 30 pays”.
Le géant de semences investit 500 millions en Europe
Monsanto souhaite également poursuivre son développement en Europe. L’investissement dans l’Hexagone s’inscrit dans un investissement global de 500 millions d’euros pour la production de semences en France, en Hongrie, en Roumanie, dans d’autres pays d’Europe de l’Est, mais aussi en Turquie, au cours des dix prochaines années.