Peter Brabeck, le président de Nestlé, a soutenu mardi 10 mai 2011 l’instauration d’une bourse de l’eau. Il a affirmé qu’un tel dispositif, semblable à ceux existant déjà pour les autres matières premières, contribuerait à régler le problème des pénuries de l’or bleu. Le groupe suisse réfléchit actuellement avec le gouvernement de la province canadienne de l’Alberta pour mettre en place ce système. La concurrence risque d’être particulièrement forte entre les agriculteurs et les compagnies pétrolières dans cette aire géographique. En effet, tous deux ont besoin d’eau, que ce soit pour les cultures des premiers ou l’exploitation des sables bitumineux des secondes. L’Alberta a d’ores et déjà séparé les droits fonciers des droits à l’eau. Ainsi, posséder une terre ne donne pas systématiquement droit à l’eau qui y coule. Le prix de l’or bleu ne devrait quoi qu’il arrive pas évoluer du tout. Peter Brabeck a également lors d’une conférence à Genève mis en garde contre les biocarburants, qui influent sur le prix des produits alimentaires.