Un article paru dans Usine Nouvelle présentait comment Nestlé compte s’engager dans l’alimentation médicale, via notamment la création d’un Institut pour les sciences de la santé.
Le géant suisse de l’agroalimentaire a inauguré son Institut pour les sciences de la santé à Lausanne pour lequel il a prévu d’investir quelque 400 millions d’euros sur 10 ans. Nestlé compte en effet s’imposer en leader mondial dans ce secteur du “medical food“.
La direction générale de Nestlé à inauguré ce vendredi 2 novembre à Lausanne son Institut pour les sciences de la santé (NIHS pour “Nestlé Institute of Health Sciences“).
Avec cet institut, où travaillent une centaine de scientifiques, Nestlé veut “s’engager à accélérer la recherche et le développement” afin de créer de nouveaux produits qui devront répondre aux futurs défis de santé publique, a présenté Paul Bulcke, administrateur délégué de Nestlé. Il a ensuite souligné le potentiel que peut représenter ce nouvel axe de développement pour le groupe.
Pour ce programme lancé il y a deux ans, le géant suisse de l’agroalimentaire a prévu de consacrer 500 millions de francs suisses, soit 400 millions d’euros, sur 10 ans.
Un investissement à la hauteur des ambitions de Nestlé dans le secteur du “medical food” ou de “l’alimentation médicale“.
Le groupe souhaite en effet s’imposer en leader dans ce domaine. Il compte ainsi développer une offre d’aliments permettant de prévenir les maladies chroniques, ralentir leur évolution, et “peut-être même en guérir un jour” selon les mots de Luis Cantarell, directeur de la division Health Science et Nutrition de Nestlé.
Nestlé s’intéresse en particulier à trois types de pathologies : les maladies neurologiques comme Alzheimer, les maladies chroniques comme le diabète, et les maladies liées à la gastroentérologie.
Dans ce secteur “Health Sciences”, Nestlé réalise actuellement un chiffre d’affaires annuel de près de 2 milliards de francs suisses (1,6 milliard d’euros). Une goutte d’eau dans l’activité du groupe suisse dont les ventes se sont élevées en 2011 à près de 70 milliards d’euros.
Source : agro-media.fr avec Usine Nouvelle