L’Union Européenne a voté le 6 juillet 2011 de nouvelles règles concernant l’étiquetage. Le projet était à l’étude depuis 2008 et plus de 3 000 amendements ont été posés tout au long de l’élaboration du texte. Cette mesure permettra une harmonisation du contenu des étiquettes à l’échelle européenne, mais aura aussi un coût. Notamment pour les PME, qui représentent tout de même 97% des entreprises de l’industrie agroalimentaire. Frédérique Lehoux, chargé de mission des affaires réglementaires de l’Ania, précise : « concrètement, modifier les informations sur les étiquettes leur [ndlr : aux PME] demandera de changer de logiciel, de s’adapter et il y aura un coût. Il faut que cela reste financièrement supportable pour ces entreprises. L’industrie est volontaire pour améliorer l’étiquetage mais il faut une étude de faisabilité pour que la pérennité des petites entreprises ne soit pas remise en cause ». Le contenu de ces nouvelles étiquettes avait déjà été annoncé.