Le conseil d’administration de Parmalat, qui s’était réuni exceptionnellement mardi 17 mai 2011 pour étudier l’OPA de Lactalis, a rendu son verdict : l’offre du français n’est « pas adéquate », car trop basse. Pourtant, la Consob, autorité boursière italienne, a déjà donné son feu vert. Parmalat n’a pas précisé quelle valeur il attendait, ainsi, Lactalis aura à rehausser son offre à l’aveugle. On peut cependant miser sur un prix de 2,80€ par action contre 2,60€ proposés lors de l’OPA, valeur à laquelle le groupe français avait acquis les 15 derniers pourcents des 29% de parts de l’italien qu’il détient à ce jour. Sur conseil de Goldman Sachs, le conseil d’administration a donc « décidé à l’unanimité […] que le prix offert ne représente pas la valeur du capital économique de Parmalat dans le cadre d’une prise de contrôle ». Le 16 mai 2011, Antonio Sala, président de Lactalis Italie et directeur général du groupe, avait maintenu sa position en déclarant que le prix resterait celui annoncé.