L’Agence Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) a enfin statué sur un sujet central pour de nombreuses marques du monde agroalimentaire, à savoir le potentiel rôle négatif de l’aspartame sur la santé publique. Dans un précédent rapport, des effets nocifs avaient été mis en avant.
#Aspartame : Pas de risque pour la santé pour l’aspartame selon l’@EFSA_EU http://t.co/AqLizxl1jW #cancer #nutrition pic.twitter.com/9dPiVjaF9h
— Agro-media.fr (@agro_media) 11 Décembre 2013
Le monde agroalimentaire est soulagé
Cette décision était très attendue et le résultat à la hauteur de l’attente des industriels. C’est définitif, l’aspartame, qui n’est autre qu’un additif, sucrant ne présente pas de risque sur la santé. La phrase phare du rapport final est la suivante : « L’aspartame est sûr pour la consommation humaine ». Cet édulcorant de synthèse présente toutefois une faille : la Phénylalanine, ce composant a des risques pour les personnes atteintes de phénylcétonurie. L’aspartame est donc proscrit pour les porteurs de cette maladie héréditaire.
Autre point clé, la dose recommandée par jour à ne pas dépasser. La dose acceptable pour le corps humain est de 40 mg par kilo (ex : il est préférable pour un homme de 70 kilos, de ne pas dépasser une consommation d’aspartame de 2 800 mg). Exemple plus concret, un petit garçon de 20 kilos peut consommer une bouteille d’un litre et demi de soda sans dépasser le seuil énoncé plus haut.
#EFSA re-confirms #aspartame ADI of 40mg/kg bw/day is protective for the general population http://t.co/dtEKHhdeth
— EFSA (@EFSA_EU) 10 Décembre 2013
L’aspartame peut rester dans les circuits de production
Bien sûr, les grandes marques ne manquent pas d’applaudir cette décision. Ainsi, l’Association Internationale pour les Edulcorants, soutenue par Coca-Cola, a indiqué que cette décision confirme plus de 600 travaux réalisés au cours des 4 dernières décennies. D’ailleurs, le Community Manager de Coca-Cola a salué cette conclusion via un tweet bien senti.
La sécurité de l’#aspartame est démontrée par plus de 200 études au cours des 40 dernières années http://t.co/cHGNuyVGah
— Coca-Cola France (@cocacolafr) 10 Décembre 2013
De nombreux acteurs soucieux de ne pas trouver de réponse sur l’innocuité de l’aspartame dénonçaient le non respect du principe de précaution
Pour rappel, l’aspartame était dans l’œil des nutritionnistes qui estimaient que cet édulcorant provoquait une sensation de faim, et in fine, une augmentation de l’obésité, chez l’enfant notamment.