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Plan Écoantibio : baisse de 37% de l’exposition des animaux aux antibiotiques

Plan Ecoantibio

Le premier bilan du plan Écoantibio est paru et il démontre une baisse de 37% de l'exposition des animaux aux antibiotiques.

Les ministères de l’Agriculture et de la Santé ont rendu leur premier bilan du plan Écoantibio 2012-2016. Les objectifs chiffrés de réduction de l’usage des antibiotiques sont atteints et les élevages enregistrent une baisse de 37% de l’exposition des animaux aux antibiotiques.

Les données transmises récemment par l’ANSES montrent une baisse de l’exposition des animaux aux antibiotiques de 37% sur la période 2012-2016 pour un objectif initial de -25%. La baisse est encore plus marquée pour les antibiotiques critiques, qui font l’objet depuis 2016 de restrictions réglementaires pour leur prescription, avec -75% pour les fluoroquinolones et -81% pour les céphalosporines de dernières générations.

Lancement du second plan Écoantibio 2017-2021

Au delà des chiffres, le plan Écoantibio s’est traduit par des formations des vétérinaires et des éleveurs, ainsi que par des campagnes de communication, notamment à destination des propriétaires d’animaux de compagnie (“les antibiotiques, pour nous non plus, c’est pas automatique”) et à destination des éleveurs pour promouvoir la vaccination (“nourri, logé, vacciné : éleveur vaccin’acteur de son élevage”).

Le second plan Écoantibio (2017-2021) doit permettre de maintenir dans la durée ces bons premiers résultats et de conforter cette dynamique positive et responsable. C’est pourquoi, une nouvelle campagne de communication à destination des éleveurs et des vétérinaires vient d’être lancée. Elle a pour message-clé « Les antibios, comme il faut, quand il faut ». La lutte contre l’antibiorésistance est un défi majeur et mondial de santé publique. La France porte au niveau européen et international la nécessité que chaque pays se dote d’un plan national de lutte contre l’antibiorésistance, coordonné avec le secteur de la médecine humaine. La France demande également aux instances européennes que les mesures prises dans l’Union européenne pour un usage prudent des antibiotiques en santé animale soient également, par réciprocité, imposées aux denrées importées sur le territoire européen.

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