Partant du constat qu’encore trop peu de Français savent que les capsules se recyclent, Heineken a décidé de faire évoluer le design de cet élément packaging. Les capsules des bières mises en bouteille par Heineken en France arboreront désormais le message « capsule recyclable, pensez à trier ». Une façon d’inciter au geste de tri pour améliorer la collecte et le recyclage de ces emballages.
L’acier recyclable à l’infini
Les Français sont 89 % à trier leurs emballages, et 51 % le font de manière systématique (données Citeo 2018). Malgré les efforts de chacun, en matière de tri il n’est pas toujours aisé de s’y retrouver. Si les bouteilles en verre ou les emballages en carton sont bien identifiés des consommateurs et triés dans le bon bac, d’autres finissent bien souvent dans la mauvaise poubelle ou pire… dans la nature. C’est notamment le cas des capsules ! Ces petits emballages en acier, que l’on retrouve souvent en déchets sauvages sont encore trop peu triés et donc peu recyclés. Pour mieux recycler les emballages en acier, le geste de tri est essentiel. Or seul 54 % de l’acier recyclé provient du tri des emballages par les foyers français. Une matière essentielle pour Heineken dont les capsules sont conçues à partir d’acier recyclé (entre 50% et 70%).
1,5 milliards de capsules par an
Constatant que trop peu de Français savent que la capsule se recycle, Heineken a fait le choix d’indiquer le message « capsule recyclable, pensez à trier » directement sur toutes ses capsules des bières. Un « média » super puissant, puisque chaque année le brasseur commande plus d’1,5 milliard de capsules à ses fournisseurs pour venir orner chacune des bières qu’il commercialise en France. Ce changement de design a débuté cet été pour les bières Heineken, Affligem, Pelforth, Fischer, ou encore Aldescott, et s’effectuera progressivement dans les prochains mois sur l’ensemble des marques du portefeuille : Desperados, Edelweiss, Mort Subite et Panach’. De l’écoconception à la fin de vie, en passant par la recyclabilité, Heineken travaille étroitement avec ses fournisseurs sur la question de l’emballage, première source d’émission de C02 liée à son activité de brasseur.