Plusieurs études visant à comprendre les goûts alimentaires chez l’enfant sont actuellement en cours. Labellisés par le pôle de compétitivité dijonnais Vitagora et portés par l’Inra et le Centre Européen des sciences du goût, 2 programmes de recherches tentent de découvrir comment se forment les préférences alimentaires chez l’enfant. Le premier, Opaline, soutenu par les industriels (Nestlé, Danone…) et doté de 850 000 euros de budget, s’intéresse à l’enfant de sa naissance jusqu’à l’âge de 2 ans et analyse l’incidence de l’exposition sensorielle du foetus sur les préférences alimentaires. Edusens, le 2ème programme s’appuyant sur 375 000 euros, étudie les effets d’une bonne éducation gustative sur la diversité alimentaire et sur un meilleur équilibre alimentaire.