La Fédération Nationale de l’Industrie Laitière (Fnil) estime que, pour « équilibrer ses comptes », étant donné le cours actuel de ses produits, elle devrait payer 0,18 euros le litre de lait aux producteurs, contre 0,32 € payé actuellement. Pour justifier cela, la filière industrielle met en avant l’effondrement des cours mondiaux du beurre et du lait en poudre (plus bas niveau depuis 20 ans). La Fnil ajoute que seule la valorisation des produits de grande consommation permet à la filière de limiter la baisse du prix du lait aux producteurs, mais que les distributeurs perturbent systématiquement les politiques commerciales des entreprises.