Voilà les nouvelles tendances des attentes consommateurs. Selon un sondage Ifop réalisé auprès de 1 017 personnes, 70% des Français sont prêts à payer leur poulet plus cher à la condition qu’il ait été élevé en plein air. La moitié d’entre eux est favorable à un prix d’achat supplémentaire de 2€ par rapport à un poulet standard ; et 19% sont prêt à aller jusqu’à 5€. Le mode d’élevage du poulet est un critère d’achat pour 60% des français et le bien-être animal est la seconde motivation d’achat (40% des acheteurs), après les qualités gustatives (59%). Autre tendance : le « made in » terroir. Selon l’étude du cabinet Xerfi, les français perçoivent les produits régionaux comme une assurance de qualité et de savoir-faire. Pour le cabinet, il s’agit d’une « tendance de fond qui ne cesse d’augmenter, même si le critère prix reste le plus important ». Les industriels de l’agroalimentaire ne profitent pas pleinement de la tendance. Certaines marques locales se développent pour regrouper les PME, comme Produit en Bretagne, Sud de France, Bravo l’Auvergne ou Fabriqué en Aveyron.