Une étude de l’institut national de la recherche agronomique vient de dévoiler que le nombre d’espèces de pucerons en France et en Grande Bretagne a augmenté de 20 % en trente ans, soit une nouvelle espèce par site et par an. Ce phénomène est lié au réchauffement climatique, les pucerons étant très sensibles à la chaleur. En effet la hausse des températures diminue fortement le temps de maturation sexuelle de ces insectes. Ce constat risque de poser problème à la flore locale en transmettant des maladies virales ravageant déjà les plantations d’agrumes espagnoles et portugaises.