The Economist Intelligence Unit (EIU) vient de publier lors d’une analyse économique, un classement des pays en fonction de leur performance en termes de sécurité alimentaire, basé sur des données de juin 2016.
Selon ce classement, la France se classe 6ème, les États-Unis arrivant en 1ère position. « Cependant, en termes de qualité et sécurité de l’alimentation, il convient de souligner que la France se classe en 2ème position (juste après le Portugal », commente FranceAgrimer qui a communiqué l’information. « Il est intéressant, par ailleurs, de considérer le classement du n° 1, les États-Unis, au regard des trois critères retenus.
Concernant le coût de l’alimentation, les États-Unis se classent en 2ème position. « Ce résultat n’est pas surprenant dans la mesure où les aliments y sont très bons marché (sans se prononcer sur la question des facteurs de production utilisés (cultures OGM, antibiotiques et hormones pour la viande et le lait, qui réduisent les coûts de production, et de fait le coût des aliments). La France a un résultat moyen, en 19ème position » commente FranceAgrimer.
Concernant la disponibilité des aliments, les États-Unis se classent là aussi en 1ère position. Un résultat peu étonnant également, « vu l’abondance alimentaire qui prévaut dans ce pays ». La France est classée, en 4ème position, soulignant le haut niveau de sa sécurité alimentaire. Concernant la qualité et sécurité sanitaire, « la 3ème place des Etats-Unis, avant les grands pays de l’Union européenne (l’Allemagne est en 20ème position, par exemple), pose en revanche question et conduit à s’interroger sur les critères retenus dans l’étude. En effet, les déclarations de foyers d’E. coli sur des viandes, dans une chaîne de restaurants, ou une autre toxi-infection alimentaire, sont fréquentes voire quasi-quotidiennes » affirme FranceAgriMer, qui conclut : « Quoi qu’il en soit, la position en 2ème place de la France, selon ce critère, souligne la qualité et la fiabilité du dispositif sanitaire français ; ce rang constitue une véritable reconnaissance de notre dispositif, de la part d’une publication peu suspecte de biais francophile ».