Tribune de Noémie Régnier, assistante Marketing Opérationnel, Lascom
1 an après, qu’est ce qui a changé sur nos étiquettes ?
Selon le type de denrée – préemballée ou non, à la coupe ou en vrac – la réglementation n’est pas la même. Divers éléments sont donc à prendre en compte pour répondre aux nouvelles exigences du règlement INCO. Les voici :
Les denrées alimentaires préemballées (exemple: un yaourt)
-
Affichage des 12 mentions obligatoires telles que la liste des ingrédients, la provenance et l’origine du produit, les dates de durabilité, etc.
-
Meilleure lisibilité, grâce à un format et une taille de police à respecter :
-
La hauteur des lettres doit être > ou = 1,2 mm pour les emballages dont la face la plus grande est > 80cm²,
-
La hauteur des lettres doit être > ou = 0,9 mm pour les emballages dont la face la plus grande est < 80cm²,
-
Depuis le 1e Avril 2015, l‘indication des lieux d’élevage et d’abattage est dorénavant obligatoire sur les étiquettes des viandes porcine, ovine, caprine et de volaille qu’elles soient fraiches, préemballées, congelées et surgelées.
-
Mise en évidence de la présence d’allergène (par exemple : fruits à coque, œufs, graines de sésames…)
Les denrées alimentaires non-préemballées (exemple: une pizza à emporter)
-
Indication obligatoire des allergènes (Y compris restaurants et cafés)
Les denrées alimentaires à la coupe ou en vrac (exemple: une tranche de jambon)
-
L’information concernant la denrée alimentaire doit être clairement indiquée à proximité de la dénomination du produit
Qu’il s’agisse de vente en ligne, à distance et/ou en magasin, les informations devant apparaitre sur l’étiquetage sont identiques.
Prochaines étapes le 13 Décembre 2016 : la déclaration nutritionnelle
La déclaration nutritionnelle, facultative jusqu’à aujourd’hui, deviendra obligatoire d’ici un an. Ainsi à partir du 13 Décembre 2016, la valeur énergétique, les quantités de lipides, d’acides gras saturés, de glucides, de sucres, de protéines et de sel devront figurer sur l’emballage. Cependant les entreprises affichant déjà volontairement un étiquetage nutritionnel sont d’ores et déjà dans l’obligation d’être en conformité avec les exigences du règlement INCO.
INCO : source d’opportunités pour les entreprises
Saisir ces nouveaux enjeux est une source d’opportunité pour les entreprises. Grâce à cette nouvelle réglementation, les entreprises améliorent l’information produit à destination des consommateurs. Car rappelons-le, l’un de ses objectifs est avant tout la transparence. La réglementation INCO permet au consommateur d’acheter des produits en lesquels il a davantage confiance. Plus serein dans ses achats, c’est aussi sa confiance envers la marque qui se renforce.
Une solution pour aider les acteurs de l’alimentaire à entrer en conformité avec la nouvelle réglementation INCO
Conscient de vos enjeux, cela fait maintenant 1 an que Lascom, éditeur de logiciel PLM (Product LifeCycle Managment) accompagne les industriels et les distributeurs de l’alimentaire dans la mise en conformité de cette nouvelle législation. Sa solution, Lascom CPG permet en effet aux entreprises de centraliser l’ensemble des données et des documents du produit au sein d’un référentiel unique. L‘information produit est alors structurée et fiable. Lascom CPG s’appuie également sur un outil de formulation permettant de créer ou modifier des recettes, d’automatiser le calcul des valeurs nutritionnelles et l’édition des listes d’ingrédients, et des allergènes. Les données d’étiquetage, calculées et éditées par la solution Lascom, sont conformes INCO en termes de contenu et répondent en plus aux contraintes de formes (notamment pour la mise en gras des allergènes) et de multi-langues.