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Restauration : le « fait maison » fait son entrée

Le but de ce décret est la reconnaissance de l’acte de cuisiner et de reconnaître un savoir-faire par rapport à une cuisine d’assemblage.

Publié dimanche au journal officiel, le décret sur la mention « fait maison » est effectif à compter d’aujourd’hui. Son but : mettre en avant des plats entièrement élaborés «sur place», à partir de «produits bruts», n’ayant subi «aucune modification», pour valoriser le «savoir-faire» des restaurateurs.

« Fait maison » : la mise en valeur du savoir-faire

“Il est temps de clarifier la situation dans le milieu de la restauration, le consommateur a besoin de savoir où il met les pieds, ce qu’il a dans son assiette, si son plat a été cuisiné sur place par un cuisinier et tout ça par souci de transparence”, estime Hubert Jan, président de la branche restauration au sein de l’Umih (Union des métiers et des industries de l’Hôtellerie), dans le Nouvel Obs.

«Peuvent entrer dans la composition d’un plat fait maison, les produits qui ont été réceptionnés par le professionnel épluchés, – à l’exception des pommes de terre -, pelés, tranchés, coupés, découpés, hachés, nettoyés, désossés, dépouillés, décortiqués, taillés, moulus ou broyés»; ainsi que «fumés, salés, réfrigérés, congelés, surgelés», ou encore «conditionnés sous vide», précise le décret.

Pour la reconnaissance du métier de cuisiner

«Le but de ce décret est la reconnaissance de l’acte de cuisiner, reconnaître un savoir-faire par rapport à une cuisine d’assemblage, en donnant au consommateur une information simple et fiable», a expliqué la secrétaire d’État au Commerce et à la Consommation, Carole Delga.

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