La fédération japonaise des coopératives agricoles a annoncé cet été, discrètement et sans grand bruit, recommencer à exporter du riz depuis Fukushima, pour la première fois depuis l’accident nucléaire du 11 mars 2011. Quels pays importent ce riz ? Une nouvelle qui interroge aussi sur les normes sanitaires et les risques sur la santé.
Les affaires ont repris au milieu du mois d’août pour les rizières de Fukushima. Une nouvelle loin de réjouir les consommateurs, inquiets des composants de ce riz qui a été soumis à une dose d’uranium élevée après le tsunami dévastateur du 11 mars 2011.
Du riz exporté depuis le mois d’août
La fédération japonaise des coopératives agricoles entend bien relancer son riz sorti tout droit de Fukushima. Plusieurs sacs de 5 kg de riz de type Koshihikari, le préféré des japonais, sont vendus depuis le 22 août. Jusqu’alors assez discrètement, une large campagne de promotion va être lancée pour expliquer aux consommateurs que ce riz est « sûr » et séduire à nouveau les pays voisins.
Singapour, client privilégié
Pour l’heure, seule l’archipel de Singapour s’est montré intéressé. Faisant fi des restrictions sur les aliments issus de la province de Fukushima, les affaires reprennent.
Chine, Corée du Sud ou encore Taïwan s’y refusent encore. Des craintes qu’on peut facilement comprendre, il n’a pas encore été prouvé que ce riz est sans risque sur la santé des consommateurs. A voir du côté de Singapour, où les autorités sanitaires doivent « veiller au grain ».