Le nouveau rapport de la Cour des comptes confirme que «Malgré ces progrès (ndr : depuis 2014), des insuffisances subsistent à toutes les étapes de la chaîne de contrôle de la sécurité sanitaire de l’alimentation, depuis les autocontrôles réalisés par les entreprises jusqu’à la publication des résultats des inspections».
Le chapitre consacré au contrôle de la sécurité sanitaire de l’alimentation enfonce le clou tout particulièrement sur le besoin de transparence. En 2014, la Cour des comptes faisait déjà un bilan critique et demandait la publication des résultats des contrôles sanitaires.
«Cinq ans après son dernier rapport, la Cour des comptes hausse le ton et qualifie d’anormale l’opacité sur les résultats de toute une partie des contrôles publics, notamment ceux opérés par la répression des fraudes. Le temps de la transparence est venu. L’opacité n’est plus tenable face à la répétition des scandales alimentaires », insiste Karine Jacquemart, directrice générale de foodwatch France. «Les deux exigences de moyens et de transparence vont de pair. Il ne suffira pas d’obtenir plus de contrôles si les résultats sont maintenus secrets, selon foodwatch. On apprend enfin dans le rapport de la Cour des comptes que «La DGCCRF développe une application mobile permettant aux consommateurs de signaler facilement les manquements des professionnels.
foodwatch réclame là aussi la transparence sur le traitement des informations transmises par les consommateurs. Quels moyens vont être mis en place pour le traitement de ces signalements ? Avec quel suivi et éventuelles mesures ?