Des échantillons d’aliments prélevés en circulent dans tous les cabinets d’analyses d’Asie. Les pays asiatiques s’attaquent enfin à la question de la sécurité alimentaire. Après la série de scandales alimentaires qui ont touché des industriels de l’agroalimentaire et la baisse du nombre de consommateurs, le continent doit regagner la confiance de ses partenaires, des professionnels et des clients.
Vietnam, Taïwan, Singapour, Malaisie, Laos… les pays asiatiques plongent, de concert, dans le grand bain de la sécurité alimentaire et font test sur test pour montrer patte blanche et regagner la confiance des Etats importateurs, des industriels et des consommateurs.
L’Asie : premier exportateur alimentaire au monde
Avec des milliers de tonnes de produits alimentaires fabriqués en Asie et exportés dans le monde entier, le continent se devait de se reprendre après les récents scandales qui ont touché certaines de ses industries. On se souvient de l’usine de viande à Shanghaï qui mélangeait viande avariée et viande fraîche pour la livrer à McDonald’s, Burger King ou encore Subway.
Ces enseignes, présentes dans le monde entier, ont bénéficié d’une chute de la fréquentation de leurs restaurants et d’une image ternie par ce faux pas sanitaire. A l’export, ça chute aussi. -3% : en cause la confiance. Suffisant pour alarmer les Etats concernés.
La sécurité alimentaire : un gage de confiance
« En Asie, les gouvernements doivent actualiser les mesures de sécurité alimentaire, alors qu’ils se préoccupent surtout d’augmenter leurs exportations. Les normes sur ce continent doivent atteindre les normes internationales, afin de correspondre à l’importante quantité de nourriture exportée par ce continent, que ce soit des aliments transformés ou non. », selon des experts cités par l’AFP.
Pour les touristes, les industriels de l’agroalimentaire, les Etats importateurs et les consommateurs sur place : l’Asie doit redonner à la sécurité alimentaire, la place qui lui incombe, la première.