L’industrie agroalimentaire est souvent pointée du doigt pour son impact écologique. Elle est notamment accusée d’être l’un des principaux responsables de l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et du réchauffement climatique. Et elle utilise en tant qu’industrie plus de 70% des ressources en eau potable de la planète.
C’est sans doute pour ces raisons que l’Union Européenne a décidé de lancer un nouveau projet visant à contribuer à l’engagement du secteur de l’alimentation et des boissons pour des méthodes de production, de transformation et de distribution écologiquement durables.
Ainsi, le projet SENSE (pour harmoniSed ENvironmental Sustainability in the European food and drink chain) sera doté de près de 3 millions d’euros. Il rassemblera 23 entreprises, associations alimentaires et centres de recherche de Belgique, du Danemark, de France, etc.
L’objectif de ce programme sera de développer, grâce au rapprochement de tous ces acteurs, une approche harmonisée pouvant être utilisée pour évaluer l’impact environnemental des produits alimentaires avec efficacité et précision. La méthode sur laquelle le projet SENSE travaillera s’adressera aux secteurs de l’aquaculture, de la viande, des produits laitiers et des jus, et devrait être applicable à toutes les entreprises, indépendamment de leur taille.
Prévu pour s’étaler sur trois ans, SENSE évaluera les systèmes actuels d’analyse de l’impact environnemental et établira un système simplifié pour l’évaluation de la durabilité traçable sur toute la chaîne de production.
Source : agro-media.fr avec Cordis.