Ces derniers jours, l’industrie alimentaire semble respirer à nouveau. En effet, après la bonne nouvelle émanant du groupe Doux, c’est au tour (dans une moindre mesure) de Tilly-Sabco de disposer d’un sursis.
La filière avicole respire encore
Tilly-Sabco est un symbole de la crise dans le monde agroalimentaire. Tous les décideurs ont donné leur avis sur cette situation qui heureusement s’est améliorée ces dernières heures.
Suite à l’acceptation de la part de l’Union Européenne (via Dacian Ciolos) de débloquer une enveloppe de 15 millions d’euros d’aides (qui compensent la fin d’une autre aide dont le cycle s’est achevé), Tilly-Sabco va pouvoir poursuivre son activité encore pendant 2 mois.
Grâce à cette aide, la filière avicole va pouvoir passer les fêtes de fin d’année au chaud. De facto, les commandes du Moyen-Orient vont pouvoir être traitées, un réel soulagement. Soulignons que cette aide qui ressemble plus à une perfusion sera directement rétribuée aux éleveurs comme l’impose la PAC (Politique Agricole Commune).
Pour combien de temps encore ?
Cela étant, cette bouée de sauvetage dispose d’une durée de vie très courte. Même si elle va permettre à Tilly-Sabco, comme au groupe Doux, de lutter contre la concurrence tarifaire brésilienne, le temps est compté.
Des décisions sans doute compliquées devront être prises pour ne plus dépendre de façon aussi vitale d’une aide Etatique. Les responsables de chez Tilly-Sabco vont donc devoir plancher sur cette problématique pour éviter la banqueroute. Certains détracteurs n’hésitent pas à décrier l’utilisation nocive des règles contenues dans la PAC.
Toutefois, l’avenir se dessine en pointillés et des décisions structurelles devront être prises.