Le gaspillage alimentaire représente 10 millions de tonnes par an en France et coûte 16 milliards d’euros. Responsable de 20% du gaspillage alimentaire dans les foyers, les dates de péremption sont la plus grosse source de gaspillage dans la grande distribution. Globalement, elles représentent 10% du gaspillage alimentaire en Europe, soit une valeur comprise en 3 et 6 milliards d’euros tout au long de la chaîne alimentaire.
“Les dates de péremption, une idée dépassée?”
Pour endiguer ce phénomène, Too Good To Go publie le livre blanc “Les dates de péremption, une idée dépassée ?”. Ce livre blanc reprend les conclusions de la table ronde d’octobre 2018 organisée par Too Good To Go et réunissant de grandes marques agroalimentaires telles que Coca-Cola et Carrefour ainsi que des associations de consommateurs. Le livre blanc préconise des mesures simples à mettre en oeuvre sous forme d’axes d’action prioritaires.
“Avec le pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire de 2013, la France s’est fixé comme objectif ambitieux de diviser par deux le gaspillage alimentaire d’ici 2025. Il faut maintenant passer à l’action, notamment via les dates de péremption, explique Lucie Basch, fondatrice de Too Good To Go France, A travers leur soutien à notre pétition, l’industrie agroalimentaire a prouvé qu’elle était prête à avancer sur ces sujets. Ce n’est qu’en réinstaurant un climat de confiance avec les consommateurs, grâce à des outils communs, adaptés à nos modes de consommation, et bien compris de toutes les parties prenantes que nous arriverons à initier un cercle vertueux de réduction du gaspillage alimentaire”.
Ajouter un jour supplémentaire sur la durée de vie des produits
En ajoutant un jour supplémentaire sur la durée de vie des produits, le gaspillage alimentaire serait réduit de 0,3%, soit une réduction de 20% du gaspillage alimentaire du aux dates de péremption. Les distributeurs pourraient économiser 80 000 tonnes de nourriture, pour un gain financier de 100 millions d’euros. Côté consommateurs, le gaspillage alimentaire serait réduit de 170 000 kilos dans les foyers, avec un gain financier de 350 000 euros.
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