Les filières viticoles européennes s’inquiètent des négociations sur le traité transatlantique. L’Assemblée des régions européennes viticoles (Arev), qui s’est réunie du 8 au 10 mai, a demandé aux instances européennes de « prendre en compte les intérêts de la viticulture européenne, forte depuis des décennies d’un système d’appellation garantissant qualité et sécurité pour les consommateurs ».
Traité transatlantique : une harmonisation des normes et réglementations
« Étant donné la baisse tendancielle de la consommation au sein de l’Union européenne, l’avenir de notre filière est à l’export », a expliqué José Ramon Fernandez, secrétaire général du Comité européen des entreprises du vin, dans un communiqué. Les Etats-Unis sont actuellement le premier marché de consommation de vin au monde et n’est donc pas à négliger mais la profession exige cependant le respect et l’harmonisation des « normes et réglementations sanitaires, environnementales et culturelles ».
Filière viticole : respect des indications géographiques européennes
L’Arev demande notamment que les Etats-Unis renonce à l’utilisation des 17 indications géographiques européennes semi-génériques telles que sauterne, champagne ou chablis, même accompagnées d’expressions telles que « du genre », « du type ». Il en est de même pour les mentions traditionnelles européennes comme château, clos ou late bottled vintage.
Elle demande également aux USA de garantir le respect des pratiques œnologiques reconnues par l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV) pour les vins exportés vers le marché européen ainsi que la reconnaissance des vins biologiques européens.