Spécialisée dans les systèmes d’information global pour les entreprises agroalimentaires et les fabricants ou négociants de produits de grande consommation, Isatech ne fait pas que fournir un système permettant de piloter l’activité des sociétés, de leurs stocks, à leur relation client, en passant par les process industriels , la gestion financière, la logistique, etc. Le groupe accompagne également les industriels dans leur transition digitale. « Les habitudes de consommation de l’information et d’interaction évoluent beaucoup depuis cinq ou six avec la démocratisation massive des réseaux sociaux, raconte Christophe Jourdan, responsable avant-vente grands comptes et associé chez Isatech. Les entreprises doivent s’adapter à ce mode de fonctionnement et prendre en compte tout l’écosystème existant. »
Comment les IAA doivent tirer parti des réseaux sociaux
Alors que jusqu’à récemment le seul canal de distribution d’un produit était la grande distribution, on assiste aujourd’hui à une désintermédiation croissante de la consommation. Les consommateurs ne passent plus nécessairement par les réseaux traditionnels. Résultat, les entreprises doivent se rapprocher de leurs consommateurs. Ce qui présente l’avantage de ne plus faire de la grande distribution un acteur tout-puissant. C’est aujourd’hui le consommateur qui est en position de force. Il peut donner son avis sur tout, instantanément, peut alerter d’un problème sur un produit, etc. « Les industriels ne doivent pas le voir comme une contrainte mais plutôt comme une opportunité », estime Christophe Jourdan.
En pratique, les industriels doivent notamment effectuer une veille sur les réseaux sociaux afin de savoir comment sont perçues leurs marques et détecter rapidement les éventuels bad buzz. En interagissant avec les internautes les entreprises peuvent transformer l’expérience négative d’un consommateur en expérience positive, en proposant une solution à son problème. C’est la raison pour laquelle il est important d’équiper les équipes marketing avec les outils nécessaires.
Isatech : un livre blanc pour aborder la transition digitale
Mais cette transformation digitale peut aussi s’avérer bénéfique en interne. Elle doit en effet permettre plus d’agilité au sein de l’entreprise, en proposant aux salariés des systèmes de plus en plus mobiles et proches des solutions utilisées dans leur vie personnelle (pour consulter des indicateurs de performance, déclarer des absences, des non-conformités,…) ou en favorisant les échanges entre les membres du personnels avec l’adoption d’un réseau social professionnel comme Yammer. Ces évolutions permettent de passer d’un système classique, avec des informations descendantes, à un système beaucoup plus réactif et interactif.
C’est pour aider les entreprises à mieux appréhender cette transition qu’Isatech a publié un livre blanc. « L’idée était d’approcher cette problématique par les usages, en prenant appui sur des retours d’expérience et des exemples concrets montrant comment la technologie pouvait répondre à un certain nombre de challenges auxquels sont confrontées les entreprises, explique Christophe Jourdan. La prise en compte de ces évolutions dépend majoritairement de la position de la direction, voire du directeur général lui-même, selon la taille de l’entreprise. Certains sont assez précurseurs en la matière, mais d’autres se montrent encore frileux, voire réfractaires. » Selon le spécialiste, le principal frein à la transformation digitale des entreprises agroalimentaires est aujourd’hui avant tout psychologique et non financier.