Cet investissement d’un montant supérieur à un million d’euros permet à la structure de réception et d’export de grains, d’atteindre 60% de ses acheminements par voie fluviale. Il s’inscrit dans une politique générale du premier collecteur privé de céréales, qui place la question du fret au cœur de sa démarche RSE.
Socomac charge des navires de haute mer à destination de plus de 60 pays. Le site est approvisionné par voies routières, ferroviaires et fluviales à partir de 15 départements français, le plus éloigné étant la Haute Marne. Depuis 5 ans Socomac développe une politique pour augmenter la part de ses transports fluviaux : elle est passée de 36% en 2011 à 50% en 2014.
L’augmentation du trafic fluvial a ainsi permis d’économiser 773.720 kilos annuels équivalent C02 selon la méthode utilisée par VNF. Auxquels viennent s’ajouter 1,3 million de kilos équivalent C02 déjà économisés depuis 4 ans. Le nouvel équipement a été installé de manière à accroître de 25 % des capacités du silo et à pouvoir accueillir ainsi de nouveaux convois fluviaux. Grâce à cet investissement, la part des acheminements par voie fluviale de la Socomac s’élève désormais à 60%. D’autres projets logistiques œuvrent dans le sens d’un fret soucieux du bilan carbone. C’est notamment le cas du futur silo construit en bord à quai sur le Port de la Rochelle.
Doubler le fret ferroviaire sur le Port de la Rochelle
Un nouveau silo portuaire sera opérationnel en 2017 à la pointe du Grand port maritime de La Rochelle, au lieu-dit Chef de Baie sera situé « bord à quai ». Le chargement direct de la marchandise à bord des navires entraînera une reconsidération de la chaîne logistique, avec un recours beaucoup plus important au fret ferroviaire (de 12 à 27%).
Certaines installations portuaires du groupe Soufflet à La Pallice à La Rochelle, seul port en eaux profondes de la façade Atlantique, se situent en effet à un kilomètre environ de la mer. Il fallait jusqu’ici mobiliser plus de 50.000 camions de brouettage par an pour acheminer 1,5 million de tonnes de céréales vers les bateaux. A la clé : un bilan carbone naturellement plus favorable avec la disparition de ce brouettage. Avancées logistiques et bienfaits environnementaux iront ainsi de pair.
Une répartition des transports tributaire des récoltes
La part dévolue au fret routier, ferroviaire ou fluvial fluctue au gré des récoltes. Toute démarche de RSE relative au transport et à la minimisation des émissions de C0² est donc chaque année contrainte d’effectuer des choix stratégiques entre tous ces moyens de transport. Soufflet s’emploie à arbitrer entre toutes les options dans une optique de responsabilité.