François Fillon a annoncé ce midi que la TVA allait bel et bien être augmentée. Finalement, le taux en vigueur de 5,5% n’aura pas tenu longtemps… C’est vers un taux intermédiaire que la hausse s’est portée, à 7%. Le premier ministre a annoncé que cette hausse de TVA s’appliquera « sur tous les produits et les services à l’exception des produits de première nécessité, notamment l’alimentation ».
Forcément, les restaurateurs montent au créneau. Suite à l’annonce de cette hausse de TVA, ils ont estimé que les accords signés en 2009 étaient « caduques ». Autrement dit, ils ont annoncé dans un communiqué qu’ils « se réservent la possibilité de ne pas mettre en œuvre tous les engagements prévus ».
La première mesure visée est la prime TVA, qui est directement liée à la TVA à 5,5%. Les restaurateurs ne devraient donc pas l’appliquer ; de la même façon, les hausses de salaires sont plus que menacées. Une hausse des prix dans la restauration reste également à craindre.Seule la mutuelle de santé mise en place échappe au courroux des restaurateurs.
La présidente du Medef, Laurence Parisot, a néanmoins tenté d’apaiser la profession en déclarant : « Si nous sommes dans une augmentation de 1, 2, maximum 3 points, on est dans quelque chose qui reste, me semble-t-il, à peu près gérable ».
Pourquoi ce choix de 7% ? Car « c’est un taux intermédiaire qui sera désormais aligné sur le taux allemand de TVA à taux réduit. Nous sommes donc dans la perspective de la convergence », a expliqué François Fillon.
Reste que cette hausse de TVA rompt la promesse que Nicolas Sarkozy avait faite aux restaurateurs…