Site icon Agro Media

Un décret majeur pour conforter la filière cidricole française

Le décret précise notamment les conditions de production, d'étiquetage et de contrôle de la qualité des cidres et poirés, garantissant ainsi une information précise aux consommateurs sur l'origine et l'authenticité de ces produits emblématiques des terroirs français.

L’Union Nationale Interprofessionnelle Cidricole (UNICID) se félicite de la publication du Décret n° 2025-162 du 20 février 2025, portant application de l’article L. 412-1 du Code de la Consommation en ce qui concerne les cidres et poirés. Ce texte, attendu depuis plus de dix ans par l’ensemble des acteurs du secteur, constitue une reconnaissance majeure du savoir-faire, de l’innovation et de l’excellence de nos cidres et poirés.

Le décret précise notamment les conditions de production, d’étiquetage et de contrôle de la qualité des cidres et poirés, garantissant ainsi une information précise aux consommateurs sur l’origine et l’authenticité de ces produits emblématiques des terroirs français.  La filière travaille à ce que des mentions nouvelles, comme celle des « cidres de glace », qui témoignent de la capacité d’innovation et de modernité du secteur, puissent aussi bénéficier d’un tel cadre à l’avenir.

Par ailleurs, le décret rappelle la singularité et la qualité des cidres français, un atout majeur dans un contexte où de nouvelles normes de commercialisation européennes sont en discussion. Bien que ces normes aient pour objectif une plus grande harmonisation et une meilleure circulation des produits au sein de l’Union européenne, elles pourraient en l’état permettre à des produits de moindre qualité – par exemple dont la fermentation ne serait pas basée à 100 % sur des moûts de pommes, ou autorisant des sucres ajoutés – d’être vendus en France en s’appelant « cidre ». Cela créerait de fait une concurrence déloyale pour les produits français plus qualitatifs et une confusion pour les consommateurs. L’UNICID s’oppose fermement à ce projet et poursuit activement ses discussions auprès des instances européennes pour préserver l’authenticité de la filière.

Quitter la version mobile