Selon Nicolas Dhuicq (UMP), une grande part des viandes distribuées dans le circuit de commercialisation traditionnel, ferait l’objet d’un abattage rituel sans que cela soit indiqué sur son packaging. Une constatation qui a donc poussé plus de 50 députés UMP à proposer une loi au nom « du droit à l’information du consommateur » afin que ce dernier soit désormais informé sur le mode d’abattage de la viande ou des plats préparés à base de viande qu’il consomme. En effet, selon les pourfendeurs de ce projet de loi, le consommateur est en droit de ne pas adhérer aux coutumes dont il ne partage pas les croyances religieuses et, par conséquent, il est en droit de refuser que les animaux soient abattus dans le cadre d’un rite religieux et sans étourdissement. De plus, les députés dénoncent le manque d’information du consommateur concernant la contribution financière systématique à un culte pour chaque achat de viande issue d’un abattage rituel. Enfin, ils clôturent leurs argumentations sur le fait que la filière d’abattage rituel représente entre un et deux tiers de la viande consommée en France tandis que seulement un dixième de la population est cliente de la filière.