Une étude du cabinet Xerfi publiée le 20 juillet 2011 révèle que le marché du petit-déjeuner représente environ 5 milliards d’euros. En revanche, étant donné la maturité du marché, sa croissance devrait à l’avenir être limitée, la consommation gagnant « seulement 1% à 2,5% en volume en 2012 selon les catégories ». Le petit-déjeuner est un repas incontournable pour les français, qui assure « en principe un socle de croissance solide » aux industriels. Pour l’instant, ce marché est organisé de la façon suivante :
- 30% de parts de marché pour les produits laitiers,
- 28% pour les produits céréaliers,
- 20% pour les boissons chaudes,
- 16% pour les boissons froides
- et 6% pour les produits à tartiner.
La concurrence est également très rude dans ce secteur, « en particulier dans la grande distribution », et le prix des matières premières reste élevé. Enfin, le rapport conclue : « compte tenu d’un pouvoir d’achat en berne, les français procèderont à des arbitrages en faveur de marques de distributeurs et de produits plus basiques (yaourts nature préférés aux plus élaborés) ou en promotion ». Un constat qui ne semble pas effrayer Kellogg’s, qui s’était fixé pour objectif une croissance de 5 à 10% par an dans ce secteur.