Après la dent découverte dans un steak haché en août à Angers et le bridge trouvé dans des rillettes, un couple de retraités de Guérande affirme avoir fait à son tour une étrange découverte. Lundi 5 septembre 2011, Claudine Dosset, 61 ans, décide de finir une barquette de chipolatas qu’elle avait précédemment congelée et commencée de consommer « vendredi, pour la venue des enfants », et les met à chauffer. Au cours du repas, alors qu’elle mâche, la retraitée sent quelque chose de dur, et croit être tombée sur un os !
- « C’est ce que j’ai dit à mon mari instinctivement. Et c’est là que je me suis rendu compte que c’était une molaire plombée sur pivot, qui ne m’appartenait pas. Ca nous a coupé l’appétit ! ». Ca, c’est sûr.
Malheureusement, les Dosset ne se rappellent plus où ils ont acheté ces chipolatas…
- « Cette saucisse faisait partie d’un lot de vingt unités. Mais comme il a été mis au congélateur depuis quelques temps, nous ne savons pas de quel magasin il provient. Sûrement d’une promotion, car nous effectuons nos courses dans les différents hypermarchés de la région en fonction de ces dernières », explique Jean-Paul, le mari de Claudine.
L’emballage indique néanmoins le nom d’un atelier de viandes et salaisons de Normandie, les « établissements Emile Vanel ». Le retraité a contacté lui-même les différents médias : « c’est moi qui ai appelé la presse parce que je me souvenais que c’était arrivé début août à Angers, et que je me sentais solidaire avec cette famille ». Ce que Mme Dosset a craint, c’est surtout que ses petits enfants auraient pu tomber sur la dent en question :
- « j’aurais pu me blesser la gencive, car il y a une sorte de pointe au bout de la molaire. C’était des restes du week-end où nous avons reçu de la famille. Ce qui m’aurait le plus embêté, c’est que mes petits enfants tombent dessus, notamment la dernière, âgée de 22 mois. Elle aurait pu se faire mal ».
Finalement, plus de peur que de mal, et le couple est parvenu à prendre du recul face à l’incident. Ils n’ont d’ailleurs même pas songé à porter plainte :
- « pour le moment, j’ai écrit un courrier à l’entreprise, posté aujourd’hui. Je ne sais pas si nous allons donner une suite. Vu que l’on prend ça du bon côté… Mais si l’entreprise veut nous faire un geste commercial avec un prix réduit, ce serait pas plus mal ! ».
Les chats de la famille, de leur côté, ont été ravis par cette mésaventure : ce sont en effet eux qui ont fini les chipolatas incriminées, et M. et Mme Dosset assurent qu’ « ils se sont régalés » !