Dans le cadre du salon Global Industrie organisé à Lyon, Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie, et Frédéric Sanchez, président du Comité Stratégique de Filière, ont signé le contrat stratégique de la filière Solutions Industrie du futur (S-I-F).
Annoncée en avril dernier par le Premier ministre Jean Castex, la création de la filière S-I-F fait partie intégrante de la stratégie du Gouvernement pour accompagner la transition des entreprises vers l’industrie 4.0. Regroupant les secteurs des machines et solutions industrielles intelligentes (mécanique, électrique, électronique, numérique…) ainsi que l’offre digitale, cette filière est constituée de 32000 entreprises. Elle emploie aujourd’hui 500 000 personnes en France et tient la 3ème place en termes de PIB industriel. Elle est portée par l’Alliance Industrie du Futur (AIF). Si elle compte dans ses rangs quelques grandes entreprises championnes du secteur, la filière reste cependant principalement composée de PME et d’ETI, dispersées en de multiples sous-secteurs interdépendants. Cette signature marque une nouvelle étape pour la filière, qui s’organise, se structure et se développe pour répondre aux besoins des entreprises utilisatrices et faire effet de levier sur les investissements des entreprises en solutions françaises, notamment ceux soutenus par le plan France Relance.
9 400 candidatures déposées depuis 2020, représentant plus de 3,8 milliards d’euros d’investissement
L’adoption des technologies relevant de l’industrie du futur dans les entreprises industrielles est un enjeu de compétitivité majeur pour l’industrie française. Sa capacité à créer de l’activité et des emplois sur le territoire en dépend. C’est pourquoi le Gouvernement, dans le cadre du plan France Relance, a pris un grand nombre de mesures pour accompagner et soutenir la transition des entreprises françaises vers l’industrie du futur. Le guichet Industrie du Futur a connu un succès particulièrement important : 9 400 candidatures ont été déposées depuis 2020, représentant plus de 3,8 milliards d’euros d’investissement. A ce jour, 6 648 entreprises ont d’ores et déjà pu être soutenues, pour un montant de 2,3 milliards d’euros d’investissements et 706 millions d’euros d’aides. A terme, le guichet Industrie du Futur devrait soutenir près de 9 000 entreprises, représentant 880 millions d’euros d’aides, soit l’intégralité de l’enveloppe allouée au dispositif. Il permettra ainsi à près du tiers des PME et ETI industrielles d’investir pour se moderniser, et de gagner en compétitivité. «Cette nouvelle filière permettra de faire connaître l’offre française aux industriels et de créer des écosystèmes locaux de solutions pour l’industrie du futur. Elle complète les mesures du plan de relance qui ont eu un effet massif d’entraînement sur la numérisation de nos PME et ETI industrielles , a déclaré Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie. Pour Frédéric Sanchez, président du Comité Stratégique de Filière : «La modernisation de notre industrie peut encore être accélérée (…) C’est pourquoi les acteurs de la Filière Solutions Industrie du Futur s’engagent résolument dans une stratégie collaborative, tournée vers l’action et l’émergence sur notre territoire de chaînes de valeur intégrées pour les industries de demain».