Stéphane Le Foll a officiellement annoncé la fin des tests de dépistage de l’ESB, plus connue sous le nom de « maladie de la vache folle », sur les animaux nés depuis 2002, ne présentant plus aucun risque selon le ministre. La filière bovine approuve cette décision, considérant qu’elle constituait un frein certain à l’export.
Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a annoncé ce jeudi, à l’occasion du sommet de l’élevage en Auvergne, la fin des tests de dépistage de l’ESB ou maladie de la vache folle. La mesure s’appliquera à tous les animaux nés depuis 2002.
Le spectre de la fin des années 1990
« C’est un gain de compétitivité pour la filière et une preuve que nous pourrons donner, à l’international, de la situation sanitaire de notre pays », a expliqué le ministre. Dans les années 1990 et au début des années 2000, l’épidémie de vaches folles, nourries aux farines animales, avait écrasé le marché des bovins dans le monde, face aux risques sanitaires que représentait la maladie.
Des marchés étrangers frileux
Cette décision est également une bonne nouvelle pour les marchés étrangers. En effet, les dépistages étaient contraignants et demandaient du temps, que n’avaient pas les pays importateurs. La Chine, gros client, a été la première à se féliciter de la mesure. Les professionnels de l’élevage bovin ont également salué la mesure.