« Les résultats d’une seconde série de tests paneuropéens de la contamination de viande bovine par de la viande de cheval sont encourageants », estime la Commission européenne. Entre les mois d’avril et de juin, des tests ont été réalisés dans les 28 pays de l’Union européenne ainsi qu’en Suisse, en Islande et en Norvège. Parmi les 2 622 tests effectués, 16 contenaient des traces d’ADN de viande de cheval. 0,61 % des tests sont ainsi positifs, contre 4,6 % en 2013.
Des mesures de lutte efficaces ?
Bien que la Commission n’ait pas connaissance des différentes mesures de contrôle mises en place, elle s’attend à ce que « dans tous les cas, les autorités compétentes renforcent les contrôles auprès des opérateurs concernés », a expliqué Aikaterini Apostola, porte-parole à la santé, sur Food Navigator.
« Dans plusieurs cas, des contrôles supplémentaires sont en cours pour déterminer l’origine de la viande de cheval. » Concernant la viande de cheval, étiquetée comme de la viande de bœuf, elle a été retirée du marché ou ré-étiquetée correctement, a précisé Aikaterini Apostola.
Rétablir la confiance des consommateurs
« Restaurer la confiance des consommateurs et des entreprises européens dans notre chaîne alimentaire est vital pour notre économie étant donné que le secteur de l’alimentation est l’un des plus importants secteurs économiques de l’UE. Les pratiques frauduleuses doivent être traitées par des efforts conjoints pour cibler les maillons les plus faibles de la chaîne d’approvisionnement alimentaire », explique Tonio Borg, commissaire européen à la Santé.