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Vivadour structure sa filière bio et crée un groupe spécialisé

Si en France les cultures certifiées bio atteignaient plus de 1,3 millions d'hectares à fin 2015 soit une hausse de près de 20 %, Vivadour observe sur son territoire un accroissement des conversions chez les agriculteurs.

Les politiques régionales, sont incitatives et poussent à la conversion, sans préoccupation des nécessaires enjeux techniques et organisationnels. Le groupe Vivadour a anticipé le développement de la production Bio en productions végétales depuis plus de 10 ans en participant au développement de la structure régionale, AgriBio Union. Tout récemment, AgriBio Union a réalisé un investissement de plus de 5 millions d’euros dans un outil de process situé sur la commune de Barcelonne du Gers.

Une demande des consommateurs

A ce stade du développement de la filière, Vivadour a choisi de regrouper ses agriculteurs Bio au sein d’un groupe spécialisé.

Pour Frédéric Castex, membre du Bureau de Vivadour et premier Président du Groupe Spécialisé Bio de Vivadour, lui-même en conversion : « la structuration en groupe spécialisé est une nécessité. Nous souhaitons faire de la culture Bio, une culture contractuelle dont il faut préciser à la fois, les cahiers des charges techniques et le modèle économique. Nous devons produire ce qui est demandé par les consommateurs et qui entre dans les grandes filières agroalimentaires. Vivadour a l’expérience de ce type de structuration et des modes d’organisation nécessaires dans les filières agroalimentaires ».

Une adaptation permanente à l’offre et à la demande

Le groupe Vivadour, déployé au cœur du Gers et du Piémont Pyrénéen développe une démarche de structuration en agrochaînes de ses filières agricoles et agroalimentaires. Son modèle stratégique repose sur l’identification des attentes des clients et des débouchés et la traduction en contrats et en cahiers des charges techniques pour les agriculteurs. Ce modèle permet d’avoir une adaptation permanente entre l’offre et la demande tant sur les aspects quantitatifs que qualitatifs.

 

Pour Thierry Gestain, Directeur Territorial : « l’expression de la demande des clients agroalimentaires est  de plus en plus pointue. Le Bio, mais aussi le sans gluten, le sans OGM, etc, … nécessitent l’investissement dans des outils industriels nouveaux. C’est tout un mode d’organisation qu’il faut repenser. Avec l’accord du Conseil d’Administration de Vivadour, nous allons déposer un dossier investissements innovants destiné à construire ces nouvelles filières végétales, agroalimentaires ».

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