« L’évènement n’est pas anodin. Il est le signe fort de la dynamique de notre engagement dans le développement durable ». C’est en ces termes que Jérôme Servières, directeur de Yéo Frais, filiale du groupe coopératif agroalimentaire 3A, décrivait à nos confrères de La Dépêche l’ouverture de la première liaison rail-route entre Toulouse et Paris pour ses produits ultra-frais.
Depuis la gare de Fenouillet – Saint-Jory (31), une caisse mobile frigorifique d’une capacité de 21 tonnes (169 000 yaourts, 10% de la production journalière) en provenance de l’usine de Yéo de Toulouse sera positionnée sur un train à destination de Valenton (94).
Cette caisse sera ensuite transportée par camion jusqu’à l’entrepôt de préparation des commandes de Mitry Mory (77). Soit 15 heures de trajet au global.
Pour mettre au point ce choix logistique, Yéo Frais s’est appuyé sur STEF, le groupe spécialisé dans la logistique de produits agroalimentaires, et la société T3M, opérateur de transport combiné rail/route.
Rapidement, alors que seuls 25% des volumes de ventes pour le Nord et l’Ile de France sont aujourd’hui traités de cette manière, l’objectif est de passer à 100%. Pour Jérôme Servières, « malgré un coût opérationnel aujourd’hui légèrement supérieur », Yéo entend bien s’inscrire dans l’avenir en se prémunissant ainsi de l’arrivée d’écotaxes ou de l’augmentation du prix des carburants. Grâce à ce transport multipodal, Yéo économisera chaque année 1 250 camions sur la route.
Source : agro-media.fr avec La Dépêche