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Actualité / Covid-19
La crise sanitaire que nous traversons tous interroge bien entendu également le secteur de l’industrie agroalimentaire. «Et après?» est la question que toutes les entreprises se posent (…)», confirme Innovore dans son livre blanc sur le sujet. «Il y a des tendances et impacts qui d’ores et déjà ont une forte incidence et dont on peut imaginer qu’elle sera fortement croissante, comme l’agilité, le local, le made in France, le Bio, la traçabilité, le digital bien sûr et l’omnicanal, l’éphémère, le sensoriel, l’intelligence collective… et il y a d’autres impulsions, l’IA, la démondialisation, l’écologie, le climat, les crises alimentaitres, les données personnelles sous-cutanées, dont on ne connait pas encore, selon le degré de risques ce que nous leur attribuons, la répercussion sur notre quotidient, nos métiers, l’humanité, le monde… Et la restauration dans tout cela ? Et l’alimentaire ? Et la distribution ?». «Dangers, risques, opportunités de la crise du Covid-19», tel est l’intitulé du livre blanc collectif proposé par Innovore.
>> A lire le livre blanc «Dangers, risques, opportunités de la crise du Covid-19 ?» d’Innovore
Blockchain et traçabilité
La consommation de produits alimentaires est en pleine mutation depuis de nombreuses années. De nouveaux marchés se développent comme le bio, des offres de produits à consommer immédiatement, les produits «sans», le végétal, le flexitarisme etc. Des labels nouveaux sont apparus sur les emballages (Fairtrade, Demeter, Nutriscore, fabriqué en France, …), de nouvelles marques sont nées comme « C’est qui le patron ? », qui vont au-delà de la qualité alimentaire pour revendiquer une meilleure rémunération des producteurs.
«Dans ce contexte, le consommateur recherche de plus en plus à connaitre l’origine, la composition et le processus de fabrication de ces aliments afin de s’assurer, suivant sa propre sensibilité, que les produits correspondent à ses attentes en termes de provenance, de respect de la nature ou de l’environnement, de l’absence de produit toxique et même depuis peu de rémunération équilibrée des différents acteurs de la chaine de fabrication et distribution. Le consommateur veut « tout savoir », « avoir le droit de choisir » et surtout « veut manger sain en toute confiance » (Référence : étude Kantar 2019) », c’est dans ce cadre que l’Institut du Commerce a proposé à ses adhérents de monter un pilote grandeur nature de mise en place de systèmes Blockchain collaboratifs autour de la traçabilité des produits.
>> A lire le livre blanc : «Usage de la blockchain pour la traçabilité des produits de grande consommation» de l’Institut du Commerce
Réglementations
L’industrie agroalimentaire doit constamment s’adapter au nombre croissant de consignes et restrictions variant selon les pays. Cette industrie fait face à des règlementations relatives aux substances, à l’étiquetage, à l’origine des produits, aux allégations et au packaging évoluant continuellement. «Il est crucial pour les fabricants d’avoir une vue d’ensemble et le contrôle sur le processus développement de produit afin d’assurer la conformité des produits aux règlementations, de gérer facilement et efficacement les informations produit et de développer une forte collaboration avec les fournisseurs et prestataires», explique Lascom qui en a fait un livre blanc.
>> A lire le livre blanc : «Le développement de produits agroalimentaires dans un environnement règlementaire global» de Lascom
Ingrédients et alternatives
Le saviez-vous ? La production européenne d’algues s’élève à 245 700 tonnes d’algues fraiches (statistiques FAO, 2016). La Norvège est le premier pays récoltant d’algues en Europe. La France se situe en deuxième position. Actuellement en Europe, l’utilisation des algues est majoritairement réalisée par l’industrie des texturants (alginate de sodium et carraghénanes) à plus de 80%. Mais la France fait figure de locomotive pour l’algue alimentaire : tonnage récolté, mise en place d’une réglementation, produits alimentaires dans les réseaux de distribution spécialisés, projets collaboratifs. Ainsi les différents avis des autorités de surveillance des aliments en France ont permis depuis les années 1990 de constituer à ce jour une liste de 25 algues utilisables en alimentation humaine.
Si la consommation d’algues en France comme légumes ou condiments a été portée par les visions holistiques des macrobiotiques, la tendance s’est maintenant élargie en Occident à des consommateurs soucieux de leur alimentation, demandeurs d’aliments « naturels » produits de manière durable et curieux d’innovation. «D’après les dernières études consommateurs, 58% de la population française a déjà consommé des algues alors qu’ils n’étaient que 30% il y a dix ans (Le Bras et al, 2015). Cette évolution est principalement liée à la diffusion des restaurants asiatiques, les produits aux algues consommés par ordre d’importance étant les sushis (93%), les soupes (62%) et salades asiatiques (36%)» explique l’auteur du livre blanc de Sensalg «La place des algues dans l’industie agroalimentaire» d’Hélène Marfaing. «Les algues sont clairement perçues comme naturelles et saines. Les consommateurs informés reconnaissent leurs fortes teneurs en minéraux, fibres et vitamines et 55% des personnes interrogées considèrent les algues comme bénéfiques pour la santé. Les Français sont donc prêts à consommer des algues : 50% des consommateurs d’algues dans un restaurant en ont aussi acheté pour leur consommation au foyer. Nori, wakame, haricot de mer, dulse, laitue de mer sont autant de noms communs d’algues qui de- viennent familiers à nos oreilles. Il est ainsi tout à fait possible de consommer des produits aux algues en s’approvisionnant auprès de réseaux de distribution spécialisés : magasins diététiques, magasins de produits biologiques et également magasins asiatiques pour les produits d’importation. Le tartare aux algues, star incontournable de la cuisine aux algues existe depuis plus de 20 ans maintenant.
>> A lire le livre blanc : «La place des algues dans l’industrie agroalimentaire aujourd’hui» de Hélène Marfaing (Sensalg)
Emballage
Durabilité, emballages plastiques et initiatives de recyclage sont des questions complexes pour l’industrie agroalimentaire.
Du côté des consommateurs, les emballages en plastique sont de plus en plus rejetés. «Le plastique offre une série de propriétés non négligeables faisant de lui un matériau d’emballage exceptionnel. Parmi celles-ci, citons la réduction du volume, la sécurité et la fraîcheur des denrées alimentaires, l’efficience à la production, l’esthétique et l’utilité. Cependant, le paradoxe entre l’achat d’aliments bio ou non traités, plus simples et plus sains, et un emballage perturbant cette harmonie, gêne de plus en plus les consommateurs», explique Rovema, auteur du livre blanc «Packaging with paper».
Les fabricants et les marques doivent donc saisir les paramètres réels des programmes de recyclage et des options de matériau. Ils doivent se positionner de façon à pouvoir réagir à la demande croissante d’emballages en papier, perçus comme étant plus durables et mieux adaptés aux aliments plus sains.
«Rovema souhaite répondre simplement à cette demande et assister les fabricants pour adapter efficacement leurs installations d’emballage primaire vertical à un fonctionnement avec du papier au lieu du plastique» explique le professionnel. Ce livre blanc se veut un guide pour les fabricants de denrées alimentaires sur la réalité et la perception des consommateurs en matière de durabilité et de production verticale d’emballages primaires en papier.
>> A lire le livre blanc: «Emballer avec du papier» de Rovema
RSE
Comment poursuivre une dynamique de croissance dans le respect des enjeux sociétaux que nous vivons? Comment ma marque employeur peut gagner en attractivité? Comment conserver ou gagner en confiance sur la qualité de mes produits? Est ce qu’une prise de parole RSE est pertinente et sous quelle forme? Autant de questions auxquelles tente de répondre ce livre blanc pour éclairer les acteurs de l’agroalimentaire et les aider à avancer en ce sens. «À l’issue de ce déconfinement, les questions sont nombreuses pour les acteurs de l’agroalimentaire, ce livre blanc présente les grandes tendances identifiées ces derniers mois, livre les premiers axes de réflexions et les outils mis à votre disposition pour accompagner vos démarches RSE», expliquent les auteurs.
>> A lire le livre blanc : «Agroalimentaire : Vers un nouveau pacte de confiance ? » de Nouvelle Vague
Automatisation
Autrefois réservées aux grandes usines automobiles, les solutions d’«automatisation innovante» sont maintenant déployées dans les petites et moyennes entreprises de tous secteurs. De nombreuses options existent désormais sur le marché pour ceux qui envisagent l’automatisation de leurs procédés de montage et de production. De nombreuses entreprises se demandent comment elles peuvent devenir plus dynamiques et plus productives. «La rareté ou la baisse des ressources humaines peuvent mettre une usine de fabrication, autrement prospère, sur une trajectoire d’instabilité et de baisse de productivité. Les usines de fabrication et de transformation se retrouvent face au défi de savoir comment faire plus, avec moins», constate le livre blanc d’Universal Robots. «Les fabricants qui réussissent cherchent les opportunités de croissance et de stabilité. L’automatisation collaborative est maintenant devenue la solution de choix pour les petits et moyens fabricants qui cherchent à stimuler la productivité, améliorer la qualité de leurs opérations et rester compétitif. Les gestionnaires de production constatent que les coûts croissants associés au taux élevé de renouvellement des employés, à la baisse des ressources en main-d’œuvre qualifiée et aux demandes de plus en plus complexes des consommateurs, sont résolus par les solutions d’automatisation».
>> A lire le livre blanc : «Comment trouver sa voie dans l’automatisation» d’Universal Robots
Supply-Chain et Digitalisation
La transformation digitale est devenue pour les professionnels de la Supply-Chain, une réalité et même une obligation pour qui souhaite survivre sur le marché. Pour les prestataires logistiques, la transformation digitale devient synonyme de rentabilité et de compétitivité par les bénéfices qu’elle apporte : service client, qualité, dématérialisation, fluidification de l’information, traçabilité, accélération des flux financiers, etc.
>> A lire : «Professionnels de la supply-chain, Comment réussir la Transformation digitale de votre entreprise» ? D’Akanéa
Logiciel
“Le choix d’un ERP n’est pas une chose facile, car il engage l’entreprise pour au moins une décennie. De plus, de nouvelles tendances voient régulièrement le jour et impactent les choix faits en matière de logiciels, dans un contexte où la technologie, l’écosystème ou la provenance de l’outil s’imposent comme de nouveaux critères», explique OpenProd, auteur d’un livre blanc sur le sujet. «Il est également important de choisir une solution que vos collaborateurs puissent facilement prendre en main et s’approprier, notamment grâce à l’ergonomie, l’expérience utilisateur ou encore la personnalisation. Enfin, si le rôle d’un ERP est de structurer votre organisation, il est par ailleurs essentiel de choisir une solution qui soit en adéquation avec votre activité et votre fonctionnement, que celui-ci soit davantage rigide, ou au contraire très agile». Autant de sujets que l’auteur propose d’aborder pour vous aider à y voir plus clair.
>> A lire le livre blanc : «Le bon ERP pour 2020 : Technologie, ergonomie, mobilité, quels critères privilégier ?» d’OpenProd
A lire également sur le sujet, le livre blanc d’Isatech qui répond aux questions essentielles que les IAA doivent se poser lors du choix d’un PGI Agro (Progiciel de Gestion Intégré pour l’agro alimentaire). Il démontre l’importance de l’intégration des différents modules (compta, finance, production, logistique, traçabilité, qualité…) qui composent un ERP, pour accéder à un véritable pilotage en temps réel de votre activité. Des témoignages clients viennent démontrer les avantages concrets de la mise en place d’un ERP agroalimentaire dans leur entreprise.
>> A lire le libre blanc «10 processus clés pour réussir la mise en place de son projet ERP agroalimentaire » d’Isatech
Intelligence artificielle
L’intelligence artificielle (IA) se développe rapidement, augmentant l’efficacité des systèmes de production par la maintenance prédictive, en renforçant la sécurité etc. Mais elle s’accompagne aussi d’un certain nombre de risques potentiels… Pour tirer le meilleur parti possible des opportunités qu’offre l’IA et relever les défis qu’elle pose, l’UE veut se montrer unie dans l’action et définir une manière qui lui est propre de promouvoir le développement et le déploiement de l’IA, en s’appuyant sur les valeurs européennes. La Commission est résolue à favoriser les avancées scientifiques, à préserver l’avance technologique de l’UE et à faire en sorte que les nouvelles technologies soient au service de tous les Européens — c’est-à-dire qu’elles améliorent leur quotidien tout en respectant leurs droits. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, a annoncé dans ses orientations politiques une approche européenne coordonnée relative aux implications humaines et éthiques de l’IA, ainsi qu’une réflexion sur une meilleure utilisation des mégadonnées pour promouvoir l’innovation. La Commission prône donc une approche axée sur la régulation et l’investissement, qui poursuit le double objectif de promouvoir le recours à l’IA et de tenir compte des risques associés à certaines utilisations de cette nouvelle technologie. Selon une étude de marché de Tractica sur l’IA, le chiffre d’affaires issu de ce marché au niveau mondial atteindra près de 60 milliards de dollars d’ici 2025. Ce présent livre blanc vise à définir des options stratégiques concernant la manière d’atteindre ces objectifs.
>> A lire le livre blanc : «Livre blanc sur l’intelligence artificielle, Une approche européenne» de la Commission Européenne