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Dans le cadre des Etats généraux de l’alimentation lancés par le gouvernement en juillet 2017, l’élaboration d’un plan de filière Fruits et Légumes a été réalisée par les professionnels de la filière, Interfel et les deux conseils d’Aprifel (Conseil Consommateurs et Conseil scientifique).
Ses deux axes principaux consistent d’une part à «créer et répartir la valeur» (premier chantier) et d’autre part à renforcer la confiance des consommateurs en assurant une «alimentation saine, sûre, durable et accessible à tous» (second chantier).
Ce plan met en valeur les synergies entre les fruits et légumes frais et transformés tout en intégrant leurs spécificités, les objectifs et les orientations stratégiques. Il s’oriente sur la production française, tout en prenant en compte l’ensemble de la filière française et des produits consommés en France.
Production et consommation
Premier constat des professionnels de la filière, depuis 2013, la production globale de fruits et légumes frais est restée relativement stable. Toutefois, la stagnation de la productivité ne compense pas la baisse des surfaces agricoles.
Ces quinze dernières années, le potentiel de production français a été marqué par le recul des cultures fruitières (42 000 exploitations en 2011 à 37 600 exploitations en 2016) et un relatif maintien des cultures légumières (38 200 exploitations en 2011 à 30 900 en 2016, dont 6 000 exploitations spécialisées en production de légumes dédiés à l’industrie). Ce dernier secteur profitant des améliorations techniques de production (récolte mécanique, culture sous-abri).
La production globale de fruits et légumes frais est quant à elle passée de 10 millions de tonnes en 2011 à 7,8 millions de tonnes en 2016. Par ailleurs, la filière fruits et légumes frais est très sensible aux écarts de compétitivité avec ses principaux concurrents sur le plan social et fiscal (la France reste à un niveau de productivité de travail assez élevé avec un coût de production plus élevé que dans d’autres pays), environnemental, sanitaire et phytosanitaire. Le contexte pédoclimatique est globalement favorable (lien avec la sélection variétale) mais avec une réglementation (environnement, emploi…) parfois plus contraignante.
Une forte croissance du segment bio
Les fruits et légumes frais représentent 1,6% des dépenses totales des ménages français et 12% de leur budget alimentaire en excluant la RHD en 2016 (Source Insee, 2016). Ils représentent 2/3 de la consommation de fruits et légumes. Sur le marché national, on observe une érosion de la consommation des produits frais.
En 2016, la consommation par ménage était de 169,4 kg et 401,8 € par an (source FAM/Ctifl, Interfel). La consommation en volume est relativement stable, avec un léger accroissement sur la période 2011-2016. On observe une forte croissance du segment bio (entre 7% à 8% de part de marché). Les fruits et légumes jouissent d’une image globalement positive auprès des consommateurs.
En effet, 91% des Français ont confiance dans les fruits et 89% dans les légumes, notamment grâce à leurs bénéfices santé. «Cependant, cet atout pourrait être mis à mal par une défiance des consommateurs vis-à-vis des conditions de production. Il existe une réelle inquiétude de la part du consommateur français concernant l’utilisation de produits phytosanitaires (+6 points en un an, source baromètre de confiance FAM / Interfel)», indiquent les professionnels de la filière Fruits et Légumes. «Par ailleurs, les consommateurs s’interrogent sur l’origine des produits. L’origine française et locale est un critère qui prend de l’importance dans l’acte d’achat des Français (manque de lisibilité de l’offre pour le consommateur).
Les caractères différenciant existent pourtant au travers des variétés, les signes officiels de qualité et d’origine, ou la traçabilité. Néanmoins, la politique de marque qui valorise ces caractéristiques et permet une identification n’est pas assez développée. Enfin, la faible consommation de fruits et légumes frais chez les nouvelles générations par rapport à leurs aînés est une problématique majeure, car elle pourrait se traduire par une baisse de la consommation dans les années à venir» constate Interfel.
Un manque de compétitivité à l’export
Après une tendance à la baisse sur la période 2011-2013, les volumes exportés ont connu une augmentation en 2014. Certains produits ont été toutefois impactés par l’embargo russe, qui s’est traduit par une recherche de nouveaux marchés. Indirectement, la filière a été impactée par l’augmentation de la concurrence des pays européens fournisseurs de la Russie.
De son côté, les exportations espagnoles, qui ont pour principales destination l’Europe, continuent d’augmenter (source : FranceAgriMer). L’offre française est appréciée sur les différents marchés, en raison de sa qualité sur certaines catégories de produits haut de gamme (bonne perception de l’origine France à l’international, synonyme de qualité).
«Les produits français souffrent néanmoins d’un manque de compétitivité à l’export notamment en raison des coûts de main d’œuvre élevés mais aussi du déficit d’image lié aux faibles investissements en communication du fait des baisses des soutiens publics depuis 2014» souligne le plan de la filière.
Malgré une application de la réglementation en France, extrêmement prudente en matière d’intrants, les produits français seraient trop souvent soumis à des barrières non tarifaires à l’entrée dans un certain nombre de pays, surtout dans les pays tiers. La logistique, à la fois en termes de transport et de conservation, semble être ainsi un problème récurrent dans la mise à disposition des fruits et légumes tant en France qu’à l’export.
43% des fruits et légumes frais consommés proviennent d’au-delà de nos frontières
Au niveau de la production, une baisse tendancielle des surfaces est observée.
En 2010, 53 010 exploitations agricoles cultivaient des fruits et/ou des légumes frais, parmi les 489 980 exploitations de France métropolitaine. Le nombre d’exploitations fruitières ou légumières a sensiblement plus baissé que l’ensemble des exploitations agricoles (- 32% depuis 2000 et – 52% depuis 1988, contre – 26% pour l’ensemble des exploitations depuis 2000 et -50% depuis 1988). Leur part dans l’effectif total des exploitations agricoles de France métropolitaine passe ainsi de 12% en 2000, à 11% en 2010 – (Source Recensement Général Agricole, Agreste).
En parallèle d’une baisse de la production nationale, une hausse des introductions et des importations est observée. 43% des fruits et légumes frais consommés (hors banane) proviennent d’au-delà de nos frontières (Source CSIF, d’après Les filières des fruits et légumes – données 2015 FranceAgriMer).
La production de fruits et légumes s’est fortement structurée depuis 20 ans (57% de la production organisée), la coopération représentant près de 75% des organisations de producteurs, sous la forme d’organisations de producteurs commerciales, en conformité avec l’OCM.
Parallèlement, l’expédition s’est fortement restructurée avec une réduction du nombre d’opérateurs, la concentration du secteur coopératif et une imbrication de plus en plus développée entre la production et l’expédition. On observe une augmentation de la part des centrales de la grande distribution au détriment des grossistes.
Enfin, le commerce spécialisé connaît une baisse tendancielle du poids des marchés en raison de la diminution du poids du commerce non sédentaire, en partie compensée par le développement des Grandes Surfaces Frais (GSF). Du côté des GMS, les hypermarchés sont en perte de vitesse alors que le commerce de proximité sous enseigne connaît un regain de croissance.
La mutation des circuits de vente trouve une explication dans l’apparition de concepts nouveaux ou en croissance du fait de l’évolution des attentes sociétales : Grandes surfaces frais, drives, magasins bio, sans négliger l’impact de la digitalisation. La répartition de la valeur ajoutée au sein de la filière reste assez stable dans le temps avec des fluctuations selon les produits, les périodes et les contextes de marché.
La création de valeur se fait à chaque niveau de la chaine alimentaire, lorsque chaque opérateur apporte de la différenciation au produit. Cette différenciation se concrétise sur le produit en termes de qualités, de pratiques et de services.
La quasi-totalité des nouveaux produits viennent de l’étranger
Selon Interfel et les professionnels de la filière, l’état de la recherche publique en fruits et légumes en France s’est considérablement dégradé durant les 20 dernières années. Les innovations sous droit de propriété d’entreprises françaises, aujourd’hui, sont pratiquement inexistantes et la quasi-totalité des nouveaux produits viennent de l’étranger. Face à cette situation, les procédures de financement de l’innovation ne sont pas adaptées à des formules collectives et collaboratives.
Grâce au Ctifl et au réseau des stations régionales, la France dispose d’un réseau d’expérimentation exemplaire, mais qui, faute d’accès de façon précoce aux nouvelles ruptures, ne permet pas totalement d’anticiper les ruptures technologiques et les produits émergeants chez nos concurrents estiment les professionnels de la filière Fruits et Légumes.
«La faible attractivité du secteur est aggravée par une application plus stricte en France que dans d’autres pays de l’UE de la réglementation en matière de pratiques culturales et de produits phytosanitaires, qui conduit les firmes multinationales à limiter considérablement leur investissement sur le territoire français. Pour éviter que les producteurs se trouvent confrontés à des usages orphelins, le Ctiflet les stations régionales doivent s’investir dans la réalisation d’essais d’évaluation et cela au détriment de la recherche/développement de rupture».
Afin d’adapter l’offre au plus près des attentes des consommateurs et de l’évolution des marchés, l’information sur les profils consommateurs, leurs attentes, la substituabilité des produits, l’élasticité des marchés, est plus particulièrement stratégique pour ces filières.
En effet, l’amont est caractérisé par un tissu d’entreprises qui n’ont pas les moyens d’investir, comme le font les grands acteurs de l’industrie agroalimentaire, dans le positionnement marketing de leurs produits, la recherche et l’innovation.
L’enjeu de la recherche et expérimentation, ainsi que de l’innovation (aussi bien en amont qu’en aval de la filière) s’est accentué avec la modification des sources de financements (suppression de la TFA et remplacement par une CVE, modification de la source des financements de FranceAgriMer pour l’expérimentation vers une source CASDAR dépendant de la santé économique du secteur agricole…), le tout dans un contexte de pressions sociétales et réglementaires croissantes, parfois plus strictes que dans d‘autres pays européens (Source : monographie de la filière fruits et légumes frais de FranceAgriMer – Août 2017).
Du côté des fruits et légumes transformés
Depuis une dizaine d’année, la production/ transformation française est relativement stable en volume. Le recul relatif de certains produits (champignons, tomates…) est compensé par le développement d’autres produits (compotes de fruits, légumes surgelés). La filière française est fortement montée en gamme, ce qui a permis de faire progresser la valeur. Ainsi, le taux de couverture des échanges de fruits et légumes transformés est de 50% en volume et de 70% en valeur.
«Les entreprises doivent encore améliorer leur capacité à innover pour se démarquer -tant sur le plan organisationnel que technologique – et ont besoin pour cela des résultats des travaux de recherches transférés au niveau agricole et industriel» indique la filière qui se caractérise ces 2 dernières années par l’émergence d’un tissu dynamique de start-up fondant leur développement sur l’innovation.
Les fruits et légumes transformés, compte tenu de la grande variété des espèces et des modes de transformations concernés, sont plus ou moins exposés à une concurrence mondiale. Si, dans certains pays voisins, les coûts de production sont moindres (main-d’œuvre…), la proximité reste un atout pour les productions françaises face aux coûts du transport. Le gain de compétitivité au niveau de la production (récolte mécanique en 1er lieu) reste donc un axe majeur pour exister dans cet univers concurrentiel. Néanmoins, le marché des productions françaises est au moins de dimension européenne.
Une érosion de la consommation des fruits et légumes transformés
Sur le marché national, dans un contexte de diminution de la consommation de tous les fruits et légumes (frais + transformé) on observe une érosion de la consommation des fruits et légumes transformés. Selon l’enquête CCAF CREDOC, entre 2010 et 2016, la consommation totale des légumes transformés des adultes a diminué de 24% et celle des fruits transformés (y.c. jus de fruits) de 1%, malgré des évolutions différentes selon les catégories de produits. Cette situation de dégradation touche également les enfants.
Les importations couvrent majoritairement des produits «exotiques»
Selon les produits, la part des exportations, peut aller de 15 à 80% des volumes. Les produits les plus exportés sont les cerises confites, les petits pois, les haricots verts et les mélanges en conserve et surgelé, la confiture, les compotes, la choucroute, les champignons, les pruneaux…
Les importations couvrent majoritairement des produits «exotiques» dont les conditions climatiques nationales ne permettent pas leur production, et des espèces fruitières et légumières nécessitant, soit au stade de récolte, soit au stade de préparation industrielle, une large part de main d’œuvre.
Cette contrainte a entraîné la relocalisation très loin de l’Europe de ces filières depuis de très nombreuses années.
Les produits les plus exposés à la concurrence internationale sont la tomate en conserve, en concentré, en sauces, les haricots verts en conserve (cueillis main/ rangés main), certains légumes surgelés, les champignons en conserve, etc.
La filière française, face à cette situation, développe ainsi 2 stratégies : L’implantation par croissance externe des groupes industriels à l’international, sur des grandes zones de production et/ou de consommation (Est de l’Europe, Russie, Amérique du Nord et du Sud…) ; La différenciation produit. La filière française souffre d’un manque d’attractivité au stade de la production agricole limitant le renouvellement des exploitants (productions considérées à risque élevé) et au stade industriel (main d’œuvre qualifiée) dont les outils sont implantés en zones rurales et l’activité estivale.
Les entreprises agroalimentaires de la filière sont un secteur industriel qui offre des postes de niveaux de qualifications variées et ont un impact positif sur la cohésion sociale des territoires.
Un plan de filière bâti autour de 4 objectifs principaux
Suite à ce constat, le plan de la filière Fruits et Légumes se base sur quatre objectifs principaux. Il
s’oriente sur la production française, tout en prenant en compte l’ensemble de la filière française et des produits consommés en France.
Renforcer la compétitivité et l’attractivité des productions françaises au sein des marchés
Le plan souhaite assurer la compétitivité globale de la filière fruits et légumes et impose que chaque maillon puisse être rémunéré à la hauteur de son travail et de ses engagements. Ce prérequis nécessite d’être en mesure collectivement de créer de la valeur et d’en assurer l’équitable répartition au sein de la filière, et notamment de permettre à la fois aux producteurs de fruits et de légumes de vivre de leur métier et de favoriser l’installation de nouveaux arboriculteurs et maraîchers.
A ce titre, l’ensemble des organisations professionnelles membres d’Interfel et d’Anifelt s’accordent sur le fait que les engagements de la production doivent faire l’objet de reconnaissance dans le cadre d’une relation commerciale saine, loyale et équilibrée.
Ainsi, l’application d’un cahier des charges dépassant les exigences réglementaires doit être prise en compte et valorisée lors des échanges entourant la fixation du prix. Par ailleurs, pour assurer sa compétitivité, la filière, qui est un acteur majeur du développement économique local en employant 480 000 personnes au sein de 80 000 entreprises réparties sur l’ensemble du territoire national, se doit d’évoluer dans un environnement réglementaire a minima européen le plus harmonisé possible, notamment en matière de dispositions sociales et environnementales.
La sur-transposition nationale des textes communautaires ne peut que mettre à mal la compétitivité du secteur. Le marché des fruits et légumes étant mondial, les engagements pris dans ce plan par la filière ne pourront être mis en œuvre et produire leurs effets que si l’État français se réserve le droit d’activer, dans le respect des règles communautaires, l’article XX de l’Accord GATT de 1947 permettant à un Etat de prendre des mesures restrictives au libre-échange afin de protéger la santé, la vie des personnes et des animaux ou de préserver les végétaux.
Enfin, pour accroître sa compétitivité, le secteur des fruits et légumes doit également continuer à innover et a pour cela besoin d’amplifier ses investissements, à tous les stades de la filière. «Notre filière représentant environ 25% du chiffre d’affaires de la « ferme France », cela justifie que, pour l’ensemble de la filière, le plan d’investissement annoncé de 5 milliards puisse conduire à un fléchage à hauteur de 1.2 milliards pour les fruits et légumes, en conformité avec le plan ambitieux de la filière».
Santé publique : Soutenir la consommation des fruits et légumes et valoriser leurs atouts nutritionnels
La consommation des fruits et légumes est un enjeu majeur en matière d’éducation au goût et d’alimentation, mais également un enjeu de santé publique et d’ancrage économique territorial pour les professionnels qui travaillent ces produits. Les dernières études INCA 3 et Credoc (2017) mettent en évidence la fragilité de la consommation de fruits et légumes (seuls 25% des Français consomment 5 portions de fruits et légumes par jour, soit 400g/j), la détérioration auprès des jeunes ainsi que les risques de santé publique de la sous-consommation des fruits et légumes.
Entre 2010 et 2016, la consommation totale de fruits et légumes a diminué de 11% chez les adultes et de 16% chez les enfants (étude CCAF CREDOC 2016). Partant de ce constat, le soutien à la consommation de ces produits demeure une priorité absolue de la filière. Pour atteindre ces objectifs, les interprofessions sont conscientes de l’enjeu d’une meilleure communication. Mais pour ce faire, elles souhaitent lever les freins entourant la communication des fruits et légumes et de reconnaître les spécificités de la communication collective interprofessionnelle.
Renforcer la place des entreprises et des produits à l’international
Afin de favoriser le développement des marchés des fruits et légumes et améliorer les échanges de ces derniers en France et dans le monde, la filière s’est dotée d’un double objectif : apporter une analyse plus globale des échanges internationaux et améliorer la réciprocité de ces derniers en matière de fruits et légumes. Afin de parvenir à cet objectif, l’interprofession s’appuie sur plusieurs leviers d’actions, en travaillant en permanence auprès des instances publiques dans les négociations internationales, en mettant en avant les opérateurs français dans les salons internationaux professionnels, et en valorisant les produits à travers des programmes de promotion dans différents marchés ciblés en Europe ou dans les pays tiers.
Vers une alimentation responsable
Les attentes sociétales des Français vis-à-vis de leur alimentation sont clairement exprimées : santé, bien-être, naturalité, lien renforcé avec la production, respect de l’environnement et de la biodiversité… Autant d’aspirations mises en évidence dans les récentes enquêtes d’opinion. Si la filière des fruits et légumes disposent d’atouts indéniables pour répondre à ces attentes, force est de constater que le consommateur place encore et toujours le prix comme premier critère de son acte d’achat et n’a pas suffisamment conscience des démarches de contrôles et de progrès engagées à tous les stades de la filière (notamment au travers du développement des techniques de bio-contrôle) et leurs apports en terme de traçabilité et de sécurité sanitaire.
La filière se fixe donc deux grandes ambitions complémentaires. D’une part, faire mieux connaître et reconnaître les engagements sociétaux de la filière. D’autre part, poursuivre et accélérer la transformation des systèmes agricoles et logistiques afin de favoriser un changement systémique des modes de production et de distribution capable de répondre à cette nouvelle donne économique, sociale et environnementale.
Les orientations stratégiques de la filière
En tenant compte des 4 objectifs généraux énumérés précédemment, le plan de filière «fruits et légumes» propose donc ces orientations stratégiques :
– Disposer d’outils, tant structurels que conjoncturels, permettant des stratégies économiques de filière (compatible avec l’OCM).
– Améliorer la segmentation
du marché, source de valeur pour toute la filière et de réponse aux attentes des consommateurs.
– Mieux répondre aux attentes sociétales, notamment par
le développement de la recherche et de l’innovation, tout en assurant la durabilité de la filière.
– Pesticides : réduction de l’impact
des produits de protection des plantes
Répondre à l’objectif de santé publique et d’éducation alimentaire en matière de consommation de fruits et légumes.
– Mieux structurer le commerce à la demande internationale et renforcer la communication sur l’offre des entreprises et des produits français.
– Optimiser la gouvernance de la filière pour favoriser les prises de décision, l’ouverture à la société civile ainsi que la recherche et l’innovation.
(Sources : Interfel)