La vanille est l’une des saveurs préférées des Français. Dans les yaourts, les glaces, ou encore les biscuits, la vanille ravit le palais des consommateurs, petits et grands. Elle est majoritairement utilisée une fois transformée en extrait de vanille ou en arôme naturel de vanille par exemple. Produire des arômes alimentaires de qualité à partir de cette épice parfumée est donc un enjeu majeur pour la profession de l’aromatique.
Garantir la qualité de l’arôme
Or, la vanille est une épice rare confrontée à une conjonction de facteurs défavorables : une demande en hausse, une production touchée par de mauvaises conditions climatiques en 2017 impactant volumes de production, qualité organoleptique et prix.
Les entreprises membres du SNIAA, Syndicat national des ingrédients aromatiques alimentaires, sont particulièrement concernées par les évolutions actuelles du marché de la vanille. Celui-ci fédère et représente 95% des entreprises de l’aromatique alimentaire français, soit aujourd’hui une soixantaine d’entreprises, dont 90% sont des PME. Ces dernières produisent une multitude d’arômes alimentaires à base de vanille vendus en BtoB qui entrent dans la composition de milliers de références de produits alimentaires. L’objectif de ces entreprises : garantir la qualité de l’arôme afin que le produit final plaise aux consommateurs.
Un document de référence
L’importance de cette matière première a conduit le SNIAA et ses adhérents à établir collectivement des pratiques qui soient loyales et ne trompent pas in fine le consommateur. La profession s’est ainsi dotée depuis de nombreuses années de «Lignes Directrices Vanille, Extraits de vanille et Arômes de flaveur vanille». Ce document de référence, communiqué à la DGCCRF, est pris en compte dans le Lamy Dehove, ce qui atteste du rôle précurseur du SNIAA et de la reconnaissance des entreprises pour le travail accompli sur ce sujet.
«Ce document est une référence à la fois pour les aromaticiens et pour les utilisateurs d’arômes. Cette position a été révisée en 2017 pour prendre en compte les évolutions du marché et de la qualité de la vanille, ainsi que la nouvelle doctrine de la DGCCRF relative à cette matière première et ses dérivés. Ce travail de révision a été le fruit d’une intense réflexion collective des aromaticiens menée sur plusieurs mois. La position a également fait l’objet d’une traduction en anglais pour faciliter sa compréhension par les partenaires et clients européens» explique Eric Angelini, président du SNIAA. Ce dernier insiste d’ailleurs sur le fait que «le SNIAA demeurera attentif à l’évolution du marché et de la qualité de cette matière première avec pour objectif de toujours apporter au consommateur le plaisir gustatif de la vanille».