C’est en tout cas ce qu’annonce la Revue laitière française pour les professionnels de la filière lait.
Par la diversité de leurs utilisations possibles, les ingrédients laitiers s’inscrivent dans de nombreux marchés. Grâce à son expertise, la France occupe souvent une bonne place sur ces différents marchés.
Selon la Revue laitière, une thèse serait menée dans le cadre du programme Profil montrant qu’il serait possible de produire des ingrédients laitiers antifongiques en utilisant des microorganismes multipliés sur un substrat laitier. Cette thèse est menée par Lucille Garnier (Lubem/Inra STLO) « qui a étudié la production d’ingrédients laitiers fonctionnalisés par des microorganismes producteurs de composés antifongiques, le but étant de pouvoir proposer des produits laitiers clean label » écrit la Revue laitière. La chercheuse a étudié la diversité des contaminants des produits laitiers. 106 isolats de levures et moisissures appartenant à 18 genres et 40 espèces ont été ainsi isolés. Selon la chercheuse, les résultats seraient « très prometteurs ». Les études vont se poursuivre sur le rôle de chaque molécule dans l’activité antifongique des ingrédients et les mécanismes d’action.