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Le secteur des boissons, le secteur le plus innovant de la food

Le marché mondial des boissons est évalué à 1 813 Miliards de dollars en 2022. Il devrait atteindre 1961,24 Mds $ en 2024, soit une croissance annuelle moyenne de 4%. Le marché se partage entre les boissons non alcoolisées (1 337 Mds $ en 2022 – 1 488 Mds $ en 2024 soit une croissance moyenne de 5,5 %) et les boissons alcoolisées (476 M$ en 2022).

Selon le dernier salon Sial, il apparait que le secteur des boissons est toujours l’un des secteurs les plus innovants de la food mondiale. L’axe Santé et Responsable est globalement le plus dynamique, auquel s’ajoute la tendance Fun liée à la notion de plaisir et du « less is more ».

Le marché mondial des boissons est évalué à 1 813 Miliards de dollars en 2022. Il devrait atteindre 1961,24 Mds $ en 2024, soit une croissance annuelle moyenne de 4%. Le marché se partage entre les boissons non alcoolisées (1 337 Mds $ en 2022 – 1 488 Mds $ en 2024 soit une croissance moyenne de 5,5 %) et les boissons alcoolisées (476 M$ en 2022).

La santé et la durabilité, les tendances de fond

Ainsi, parmi les tendances, la recherche de produits plus sains, bons pour le corps et l’esprit fait la part belle aux boissons pas ou peu sucrées, sans alcool ou faiblement alcoolisées. Le boom des « Mood-drinks » à base de CBD (substance relaxante du chanvre) pour la relaxation, de nootropiques pour optimiser les fonctions cognitives ou de plantes adaptogènes pour mieux gérer les stress de la vie quotidienne, mais aussi, des boissons fermentées comme les kombuchas ou les kéfirs, en sont la parfaite illustration. Le marché des boissons à base de probiotiques pourrait dépasser les 77 Mds $ en 2025.

Le marché des boissons n’échappe pas aux attentes des consommateurs pour des produits plus durables, plus végétaux, plus respectueux des hommes, de la planète et de tout ce qui y vit. Emballages plus durables (recyclés, recyclables, compostables, réutilisables, biosourcés, …), nouvelles sources de « laits » végétaux (pomme de terre, fonio, millet, chènevis, …), boissons à base d’ingrédients upcyclés (pulpe de cacao ou de café, co-produits agricoles, écarts de tris, …).

Si l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat risquent d’impacter le marché des boissons, notamment le marché hors domicile, toutefois, le besoin de réconfort et de nouvelles expériences sensorielles devrait permettre aux boissons Premium de tirer leur épingle du jeu sur le thème : « je me fais plaisir moins souvent, mais mieux ». De même, les « dirty sodas », qui mixent les goûts, les textures, les couleurs pour une expérience inédite, devraient bénéficier de la recherche de produits plus funs par les plus jeunes générations.

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