Les résultats de la récente étude commandée par l’Agence BIO à l’institut de sondages OpinionWay indiquent que plus d’un Français sur deux (56%) a une opinion positive des vins bio en 2019.
Près d’un Français sur deux (48%) souhaite ainsi que leur soit proposé un plus large choix de vins bio dans leurs lieux d’achat habituels.
Cette attente des consommateurs trouve un écho dans l’évolution des circuits de distribution. En effet, si le circuit des cavistes et la vente directe dominaient la vente de vins bio ces dernières années, 2018 marque un véritable tournant. La grande distribution enregistre une progression de 23% et s’impose au sein des circuits de distribution de vins bio. Enfin, les vins demeurent le premier poste de dépenses en denrées bio en 2018 dans la restauration hors-domicile (20%) juste devant l’épicerie (19%) et les produits laitiers (17%).
Un critère d’achat à part entière
Plus encore, pour 4 Français sur 10 (41%), le fait qu’un vin soit bio constitue un critère d’achat à part entière. Une considération plus présente au sein de la jeune génération (50%) que chez nos aînés (38%). On observe par ailleurs que l’appétence pour les vins bio est particulièrement marquée dans le Sud-Ouest du pays puisque 59% des habitants de ces régions déclarent en avoir une opinion positive. Une particularité géographique qui s’explique notamment par le fait que 34% de la production française de vins bio se fait en Languedoc-Roussillon et 11% dans le Bordelais.
La France s’impose dans le Top 3 des pays producteurs de vins bio dans le monde
Plus de 94 000 hectares (près de 12% de la surface agricole utile, SAU) sont désormais consacrés à la production biologique du vin dans notre pays, soit une progression de plus de 20% en un an. Des chiffres encourageants qui permettent à la France de s’imposer dans le Top 3 des pays producteurs de vins bio dans le monde, après l’Espagne et l’Italie.
Face à l’engouement pour le vin bio, le secteur se mobilise pour répondre aux attentes des consommateurs. Ainsi, en 2018, les surfaces en conversion ont augmenté de 63% du jamais vu.
Les régions du pourtour méditérranéen, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Occitanie, ainsi que la Nouvelle Aquitaine s’imposent comme les fers de lance de ce mouvement. Mentions spéciales pour la Vendée et les Bouches-du-Rhône dont la part de surface viticole en bio dépasse les 30% de la SAU.
Après les mauvais rendements des vendanges 2018, les viticulteurs redoublent d’efforts afin de répondre à la demande qui ne cesse de croître. En effet, le nombre d’exploitation en mode de production biologique a augmenté de plus de 15% en un an. Tous oeuvrent pour garantir l’accessibilité des vins bio, une motivation qui les guide au quotidien. Enfin, selon les données IRI, dans le détail des ventes 2019, on note une belle progression pour les vins AOP (+14% en volume et + 22% en valeur), Bourgogne et Beaujolais allant jusqu’à doubler leurs ventes. D’autres enregistrent également de très belles augmentations à l’image des vins d’Alsace (+49%), du Rhône (+39%) ou de Loire (+34%).