La Meunerie Française se réjouit en tout cas de l’annonce faite par le Gouvernement dans le cadre de la présentation du projet de loi de finances 2019 de supprimer la « taxe farine» qui illustre une volonté de pérenniser une industrie française historique. Dans un communiqué à la presse, les meuniers disent entrevoir enfin la mise en place de «Grands chantiers» nécessaires à la modernisation et à l’innovation dans les entreprises du secteur.
La «taxe farine» représente 3% du chiffre d’affaires de la meunerie française, soit une surcharge fiscale importante qui affecte aujourd’hui significativement la rentabilité et la compétitivité du secteur.
«La meunerie, qui s’inscrit dans une démarche de filière, fonde beaucoup d’espoir sur l’issue du vote de la loi de finances 2019 qui viendrait conclure plus de 15 ans de mobilisation de notre organisation professionnelle» a déclaré Lionel Deloingce, Président de l’Association Nationale de la Meunerie Française.
Outre l’amélioration de leur compétitivité et de leurs performances individuelles, les meuniers pourront contribuer collectivement aux enjeux sociétaux et répondre aux attentes des consommateurs notamment en termes de nutrition, d’environnement et de développement de signes de qualité.
► La meunerie française compte près de 420 unités de production qui utilisent environ 5 millions de tonnes de blé français par an, soit 15 % des blés commercialisés. En 2017, 4,05 millions de tonnes de farine ont été produites dont 314 088 destinées à l’exportation. Son chiffre d’affaires est de 1,78 milliard d’euros. Les adhérents de l’Association nationale de la meunerie française (ANMF) représentent 92 % de la production nationale.