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Contribuer au développement durable, tel est l’objectif de la mise en place d’une démarche de RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Aujourd’hui, de nombreuses industries n’hésitent plus à se tourner vers ce concept durable. 13% d’entre elles y reconnaissent notamment un gain de performance important (Responsabilité sociale des entreprises et compétitivité – Évaluation et approche stratégique, France Stratégie, Janvier 2016).
D’autres avantages ont également été observés tels la différenciation sur le marché, l’amélioration de la notoriété, la mobilisation accrue des salariés, l’amélioration de la compétitivité, une meilleure connaissance et meilleure réponse aux attentes des parties prenantes dont les consommateurs…
Des consommateurs sensibles à la consommation responsable
« La RSE prend une place particulièrement importante dans le secteur agroalimentaire qui connaît depuis plusieurs années, de profonds bouleversements en raison d’attentes sociétales de plus en plus fortes », explique dans son guide 2017 sur le sujet La Coopérative Agricole.
« Les consommateurs en quête de transparence sur les processus de production, les impacts environnementaux ainsi que le déploiement de bonnes pratiques agricoles et industrielles, évoluent dans leurs actes d’achat ».
Une étude annuelle, réalisée par Ethicity/Greenflex depuis 10 ans, souligne leur engouement pour la consommation responsable en identifiant quatre tendances en 2016, confirmées par une étude prospective réalisée sous l’égide du Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt en partenariat avec Coop de France, l’ANIA, CGAD, CGI, FCD et France Agrimer, sur les tendances des comportements alimentaires en 2025.
« L’alimentation durable permet de noter la montée des préoccupations sociales, écologiques et éthiques, depuis plusieurs décennies, conduit les consommateurs à rechercher une alimentation plus durable et en particulier à se tourner vers des produits alimentaires durables. Si les perceptions de ce qu’est la durabilité diffèrent d’un individu à l’autre, la diversité des pratiques et des attentes des consommateurs a permis de développer une offre alimentaire alternative ».
La consommation responsable progresse en France
Les dernières études démontrent que la consommation responsable progresse en France depuis 2012.
Les particuliers s’assurent qu’un produit est réellement « durable » en contrôlant, pour 59.1% d’entre eux, la composition du produit sur les étiquettes et, pour 55.1 %, en vérifiant les labels et les certifications.
Pour 52.9% des Français, « consommer responsable » signifie acheter des produits labellisés, certifiés éthiques, locaux et moins polluants (Source : étude Greenflex 2017, 12ème baromètre).
« Aujourd’hui, parmi les nombreux labels existants, Entrepreneurs+Engagés est le label des PME françaises exemplaires qui garantit leurs bonnes pratiques et leurs engagements écoresponsables. Peu de labels reconnus permettent de valoriser la responsabilité des entreprises elles-mêmes. C’est précisément l’objectif poursuivi par cette labellisation », précise la FEEF (Fédération des Entreprises et Entrepreneurs de France).
Un label identifiable
Auditées par un organisme tiers indépendant, ECOCERT Environnement, les entreprises labellisées « E+ » sont engagées dans une démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) de progrès. La communauté Entrepreneurs+Engagés comprend 71 PME et ne cesse de grandir.
Lancé fin 2014 par la Fédération des Entreprises et Entrepreneurs de France (FEEF), le label E+ permet aux consommateurs d’identifier facilement les produits issus de PME françaises engagées dans une démarche RSE.
« 84 % des consommateurs ont confiance dans leurs PME du fait de leur proximité, leur dimension humaine et leur enracinement dans leurs territoires qu’elles font vivre (en France, les PME créent 83% des emplois). Pour les conforter dans cette confiance et l’entretenir, les entrepreneurs PME ont mis en place Entrepreneurs+Engagés, un label d’entreprise construit sur des valeurs de développement durable dont le logo peut être apposé sur les produits.
Ce label les engage et offre aux consommateurs des produits issus d’entreprises responsables et citoyennes qui adoptent de bonnes pratiques en matière sociale, sociétale, et environnementale, dans une démarche d’amélioration continue. » Dominique Amirault, Président du Comité de Gouvernance de E+.
Engager les PME dans une démarche ambitieuse et transparente
Cette démarche est ambitieuse, c’est l’une des toutes premières opérations collectives RSE au niveau national qui accompagne la montée en maturité des PME sur les enjeux sociétaux quel que
soit le secteur d’activité. Cette démarche s’inscrit par ailleurs dans le cadre des lignes directrices de la norme ISO 26000, la référence internationale en matière de RSE.
Progressive, elle est basée sur la démarche de l’amélioration continue. Elle pousse les PME à aller de l’avant, pas à pas, à leur rythme, au fur et à mesure de leur montée en compétence.
Elle est transparente et apporte donc de la réassurance aux distributeurs et consommateurs grâce à l’audit des entreprises par ECOCERT, un organisme indépendant, légitime sur son cœur de métier.
Des contrôles et des engagements
L’audit mené par ECOCERT permet de contrôler que les pratiques réelles de l’entreprise correspondent à ses engagements. Les Coteaux Nantais (Loire-Atlantique) par exemple encouragent les bonnes pratiques agricoles dans les vergers en agriculture biologique et biodynamique et la promotion des variétés anciennes de fruits à jus.
Le Coq Noir (Vaucluse) quant à lui favorise l’insertion sociale et la formation de personnes éloignées de l’emploi au sein d’un groupement d’employeurs locaux.
Les coopératives, porteuses de réponses originales en matière de RSE
Le contrat de filière alimentaire signé en juin 2013 par Coop de France, l’ANIA, la FNSEA et la CGAD, sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture, prévoit dans son plan d’actions, la mise en place d’un “Programme d’accompagnement à la démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE)” avec pour objectif de favoriser la mise en œuvre de la norme ISO 26000 pour le secteur de l’agroalimentaire.
Dès 2012, Coop de France, l’AFNOR et l’ANIA ont souhaité adapter la norme ISO 26000 aux spécificités agroalimentaires afin de la rendre plus opérationnelle. « L’accord AFNOR AC X30-030, Développement durable et responsabilité sociétale – Guide d’utilisation de la norme ISO 26000 : 2010 pour le secteur de l’agroalimentaire », devient un outil important permettant d’appréhender les attentes consommateurs et de mieux y répondre.
Cet accord donne une illustration de bonnes pratiques pour chacune des 7 questions centrales de l’ISO 26000 et précise les enjeux liés au secteur agroalimentaire.
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est un axe majeur de la stratégie de Coop de France qui se mobilise sur deux enjeux de taille pour mettre en avant le savoir-faire coopératif : Valoriser le savoir-faire des coopératives auprès de leurs clients (distributeurs, grossistes, IAA, RHD…) afin de démontrer qu’elles apportent des réponses adaptées à leurs attentes.
Ayant décidé de mutualiser leurs moyens de production, de transformation et de commercialisation de leurs produits agricoles, les coopératives présentent un certain nombre de spécificités. Des particularités à souligner dans le cadre de la mise en place d’une démarche RSE. 74% des sièges sociaux de coopératives sont situés en zone rurale, ce qui induit leur rôle déterminant dans le développement local et le maintien des emplois de proximité.
Les notions de « long terme » et de « transmission aux générations futures » font directement écho à la définition du développement durable. La transition agro-écologique est soutenue par le lien fort entre la coopérative et l’associé coopérateur.
Dans le cadre de sa démarche RSE, la coopérative accompagne ses adhérents dans la mise en place de la transition agroécologique et démontre que les coopératives sont porteuses de réponses originales en matière de RSE qui font partie de leur ADN.
Valorise pour aider les fournisseurs et distributeurs
Parce que la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) a pris une place centrale dans l’activité des entreprises, notamment dans les relations qu’elles entretiennent avec leurs parties prenantes, en 2017, quatre organisations professionnelles se sont unies pour créer Valorise, le portail d’auto-évaluation RSE des fournisseurs et des distributeurs, en partenariat avec GreenFlex.
Attentifs aux attentes croissantes de la société pour une consommation responsable, les fournisseurs s’engagent et développent des pratiques de plus en plus durables. Les distributeurs, qui doivent répondre aux mêmes attentes, ont également besoin d’évaluer leurs propres démarches RSE et celles de leurs fournisseurs.
Valorise entend ainsi rendre plus accessible la démarche d’auto-évaluation RSE des fournisseurs, de la TPE aux très grands groupes internationaux, grâce à une saisie unique des données ; Optimiser l’auto-évaluation RSE des fournisseurs: un référentiel unique, basé sur l’ISO 26000, leur sera proposé afin de répondre aux demandes des distributeurs ; Faciliter le pilotage des démarches RSE ; Valoriser l’engagement RSE de l’ensemble des acteurs de la chaîne. Le site dédié www.valo-rise.com peut être consulté pour mieux comprendre la démarche. Depuis septembre, l’auto-évaluation est accessible à tous les fournisseurs alimentaires et non alimentaires qui le souhaitent.
Bonduelle, l’un des pionniers dans la démarche
Dès 1996, le groupe Bonduelle s’est doté d’une Charte d’approvisionnement avec les agriculteurs partenaires afin de garantir les meilleures conditions de production et la qualité maximale de ses produits.
Soucieux de répondre mieux encore aux attentes de la société tout en formalisant sa démarche, le groupe décidé en 2002- 2003 de renforcer ses actions en faveur de la RSE en se dotant d’un Comité de Pilotage dédié. En 2012, l’entreprise initie une nouvelle phase de son développement pour définir ce que sera le groupe en 2025 et lance VegeGo!.
Programme visionnaire et fédérateur, VegeGo! a pour ambition de faire du Groupe Bonduelle « Le référent mondial qui assure le bien-vivre par l’alimentation végétale », assumant pleinement ses responsabilités vis-à-vis de ses actionnaires, ses collaborateurs, ses partenaires, ses clients et l’environnement.
Le Groupe GSF dans le top des entreprises performantes en RSE
Chargée d’évaluer les entreprises sur leur performance dans la responsabilité sociétale (RSE), l’agence Ecovadis a publié ses nouveaux résultats. GSF obtient une nouvelle fois un très bon score, l’un des meilleurs de son secteur d’activité, et confirme toute la réalité de ses engagements. Leader français du secteur avec 40 ans de présence, le Groupe a fait ses preuves en assurant la sécurité alimentaire et la traçabilité des opérations. Comme chaque année, il fait évaluer de manière volontaire sa performance RSE.
Publié en mai 2016, GSF réalise un score de 73/100 sur les 4 thèmes évalués par l’agence. En progrès de deux points par rapport à l’année précédente, le Groupe se situe « dans le Top 1% des fournisseurs évalués dans la catégorie propreté », et ce sur l’environnement et le social, détaille l’organisme.
Sur le global de ses activités, GSF s’affirme dans le top 2 des structures évaluées ce qui lui vaut d’être largement au-dessus de la moyenne de son secteur.
sur le terrain, des exemples concrets
Ces bons résultats sont le fruit d’une implication quotidienne. Adhérent au Pacte Mondial des Nations Unies depuis 2005 et signataire de la Charte de la Diversité, GSF traduit ces engagements au contact de ses 118 établissements répartis sur le territoire national. Parmi ses dernières initiatives, le Groupe a pris sa responsabilité sociale pour répondre à un grave impact économique subi suite aux dommages qui ont touché les Alpes-Maritimes en novembre 2015.
Celui-ci a engagé l’une de ses filiales, GSF Jupiter, à prendre des dispositions RSE fortes en préservant l’emploi des salariés, qui risquaient une période de chômage de six mois liée à l’inactivité de l’un de ses clients. Aujourd’hui, l’ensemble des collaborateurs en formation ont repris leur activité à GSF, bénéficiant ainsi d’une qualification supplémentaire.
L’organisation de l’entreprise a évolué dans le sens d’une plus grande prise en compte des besoins de ses collaborateurs ces dernières années. Des comités RSE se réunissent quatre fois par an et proposent à la Direction Générale des actions à mener en matière de développement durable.
A l’aide de cellules RSE qui animent la démarche, des coordonnateurs QSEé (Qualité sécurité environnement et énergie) évaluent régulièrement chaque filiale du Groupe sur les aspects environnementaux et sociaux. Plus récemment, le Groupe développe des ATPMS, formés avec pour objectif d’être déployés dans le futur au sein de toutes les filiales.
Actuellement, une quinzaine sont déjà présents sur certains sites en région parisienne et veillent à la bonne mise en œuvre de la sécurité et des conditions de travail. Parmi ses engagements RSE, le siège de GSF ainsi que trois de ses filiales soutiennent les « Clowns Z’hôpitaux » avec un partenariat installé depuis plus de trois ans.
Signe de prise en considération de son impact environnemental, le nombre d’établissements du Groupe certifiés ISO 14001 a plus que doublé en deux ans, passant de 20 à 43 en 2015. Il en va d’une progression quasi-similaire pour la norme ISO 50001, démontrant une gestion de plus en plus efficace de l’énergie.
A l’heure où les crises des modèles et des économies remettent en question la stratégie des entreprises, l’impact sociétal devient plus que jamais un facteur de performance pour GSF. Engagé depuis de longues années dans ce processus, GSF veut confirmer ses bonnes dispositions en la matière en continuant à y jouer les premiers rôles.
Orangina Suntory France : La RSE au cœur de la stratégie
Pour réinventer le monde des boissons et proposer des boissons alliant plaisir, bien-être et naturalité, Orangina Suntory France, entreprise iconique du paysage agro- alimentaire français a placé la RSE au cœur de sa stratégie, entamant ainsi une profonde transformation qui se traduit dans son management, son outil de production et son offre de boissons.
Aujourd’hui, Orangina Suntory France ouvre les portes de Donnery, l’un de ses 4 sites de production entièrement rénové et illustrant son modèle durable d’entreprise française. Convaincue que la performance d’une entreprise est d’abord sociale, Orangina Suntory France a fait des hommes et du management l’un des piliers de sa transformation vers l’entreprise de demain.
C’est pourquoi, Orangina Suntory France s’engage et agit pour ceux qui sont les premiers contributeurs à la croissance : les collaborateurs. Avec sa devise « Être sérieux sans se prendre au sérieux », Orangina Suntory France s’est fixé pour objectif d’être reconnue comme un exemple d’entreprise engagée et engageante où il fait bon vivre et travailler en France.
Pour y parvenir, le leader des boissons aux fruits a adopté un modèle managérial participatif. Le management horizontal prend le pas sur le travail en silos et le dialogue est favorisé. Une méthode qui a déjà fait ses preuves. C’est de cette manière que sont nées la vision d’entreprise ainsi que la stratégie RSE en 2015. L’une des illustrations de cette évolution se nomme « Idées Shift » et a vu le jour en 2015 au sein même du site de production de Donnery.
Ce programme invite chaque collaborateur à exprimer ses idées pour améliorer les performances aussi bien économiques qu’environnementales d’Orangina Suntory France, ainsi que le bien-être et la sécurité de chacun. Ainsi, parmi 234 idées proposées depuis le début du projet, 197 idées shift ont été validées.
Cette volonté de dépasser les traditionnels silos et hiérarchies trop pesantes se traduit physiquement par la création, au siège de Neuilly-sur-Seine comme dans les 4 sites de production et l’établissement d’Aix-en-Provence, d’espaces de travail décloisonnés, plus conviviaux et repensés avec les équipes pour faciliter les échanges.
« Mon crédo personnel est un management innovant, qui libère la parole de tous, incite à la prise d’initiative et favorise la responsabilité individuelle et collective. Cela se traduit dans les organisations, les façons de travailler y compris dans la conception des espaces de travail dans les bureaux et en usine », témoigne Thierry Gaillard, Président d’Orangina Suntory France.
Pour la troisième année consécutive, une enquête « Engagement Survey » a été réalisée par l’entreprise afin de mesurer l’épanouissement de tous ses collaborateurs et de renforcer la qualité de vie au travail. Cette étude révèle des résultats très positifs puisque 90% des collaborateurs se déclarent fiers de travailler pour Orangina Suntory France et 84% affirment que c’est une entreprise où il fait bon travailler.
Une transformation de l’outil de production qui concilie environnement et performance
Avec la conviction qu’il est indispensable de rendre plus performantes et plus propres ses activités industrielles en agissant à chaque étape de l’élaboration de ses boissons, Orangina Suntory France a investi 100 millions d’euros depuis 2015 dans la transformation de ses 4 sites de production historiques.
« Forts de la vision de notre maison-mère Suntory : « Growing for Good », Orangina Suntory France s’engage et agit pour moderniser son appareil productif pour une performance durable avec notamment deux objectifs ambitieux d’ici à 2020 sur l’ensemble de ses sites de production : atteindre la neutralité carbone et réduire de 15% la consommation d’eau pour fabriquer un litre de boisson par rapport à 2007», explique Héloïse Tarraud, Directrice des Relations Extérieures et du Développement Durable chez Orangina Suntory France.
Pour parvenir à ses objectifs, Orangina Suntory France a mis en place une stratégie environnementale précise et séquencée pour respecter l’air et l’eau. Trois grands projets pour préserver l’air respiré par tous : limiter l’impact de ses emballages, produire durablement en réduisant sa consommation d’énergie afin d’atteindre la neutralité carbone de ses sites de production et enfin réduire l’impact du transport de ses boissons.
Cette année, Orangina Suntory France a rejoint le programme de l’ADEME, « FRET 21 : les chargeurs s’engagent » avec un objectif de réduction de 9% des émissions de gaz à effet de serre issues du transport des boissons. Ces efforts sur le transport sont également accompagnés par la réduction du poids des emballages PET avec un objectif de -20% en 2020 par rapport à 2006. Le poids des bouteilles PET 2L d’Oasis Tropical a ainsi diminué de 26% entre 2011 et 2015.
Donnery, un modèle d’usine durable Made in France
Situé à 120 km au sud de Paris dans le Loiret (45), le site historique de Donnery a entrepris des transformations structurantes afin de répondre aux attentes des consommateurs et de contribuer à une performance plus durable. 30 millions d’euros de travaux et 18 mois plus tard, l’usine de 28 000 m2 qui emploie 189 collaborateurs et produit 5 marques phares – Oasis, Schweppes, Orangina, Pulco et MayTea – est entrée dans une nouvelle ère.
Pour accompagner la croissance d’Orangina Suntory France, de nombreuses transformations ont été réalisées sur les équipements avec notamment une nouvelle siroperie, la transformation de la ligne boites (slim can), la modification de la ligne PET grands formats gazeux, ainsi que le remodelage intégral de la ligne petits formats plats et de l’atelier d’injection et de soufflage qui permet de fabriquer sur place les bouteilles PET.
Ces transformations de l’appareil productif ont été accompagnées de formations des collaborateurs, tous impliqués dans la construction de ce nouveau modèle pour poursuivre durablement son chemin vers l’excellence opérationnelle.
Atteindre l’objectif de 100% d’arômes et colorants d’origine naturelle d’ici 2020
Parce que la qualité de ses boissons dépend aussi de celle des fruits qui les composent, Orangina Suntory France s’engage au quotidien, aux côtés de ses partenaires producteurs.
Ainsi, l’entreprise a développé une charte « fournisseurs de fruits responsables » actuellement en cours de signature. Celle-ci a pour objectif de favoriser des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement et des hommes, garantissant à la fois un approvisionnement durable et de qualité et alliant plaisir et sécurité. Pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs en quête de plaisir et de naturalité, Orangina Suntory France s’engage et agit pour privilégier des produits d’origine naturelle comme l’eau de source, les fruits mais aussi les colorants et les arômes.
Afin d’atteindre l’objectif de 100% d’arômes et colorants d’origine naturelle dans ses boissons qui en contiennent d’ici 2020, de grands changements sont en cours. Aujourd’hui, déjà 100% des innovations ne sont élaborées qu’avec des colorants et des arômes d’origine naturelle lorsqu’elles en contiennent. La fixation d’objectifs nutritionnels forts pour réduire de 20 % la teneur en sucre dans l’ensemble de ses boissons avec sucres ajoutés d’ici 2020
Enfin, toujours pour favoriser une consommation responsable de ses boissons, Orangina Suntory France a développé sur son site internet un module « portion repère » interactif permettant à chacun de calculer sa portion repère, en fonction de son âge, de son sexe et de la boisson consommée.
« La RSE est au cœur de notre projet de transformation d’entreprise. Nous voulons proposer des boissons « plaisir », des produits beaux, bons, toujours plus naturels et moins sucrés, en phase avec les attentes actuelles de nos consommateurs et de nos clients. Cela se traduit notamment par la réduction des sucres ajoutés, domaine pour lequel Orangina Suntory France est mobilisée depuis déjà 10 ans. L’énorme succès de MayTea est probablement la plus belle illustration de notre nouvelle vision d’entreprise », explique Thierry Gaillard, Président d’Orangina Suntory France.
EN SAVOIR PLUS
Programme 3D
Créé il y a dix ans en Nouvelle Aquitaine en collaboration avec le Groupe AFNOR, le programme 3D propose un accompagnement aux entreprises, dans la mise en place d’une démarche RSE. Le cœur de ce programme repose sur le pack 3D constitué d’une formation à la RSE et d’un diagnostic de la démarche mise en place. Celui-ci permet d’identifier les pratiques de la coopérative en lien avec la RSE, ainsi que les points forts et les pistes d’amélioration. La coopérative dispose d’un plan d’actions pour améliorer sa démarche. Des collectifs régionaux 3D réunissent les entreprises engagées dans une démarche de Responsabilité Sociétale pour progresser et échanger.
Guides opérationnels (Reporting RSE et achat responsable)
Afin d’accompagner les coopératives agricoles et agroalimentaires sur des sujets spécifiques de la RSE, Coop de France a publié deux outils opérationnels : Le guide des Achats responsables en 2016 : permet de guider les coopératives dans la mise en place d’une démarche d’approvisionnement réfléchie et structurée autour des 3 piliers économique, environnemental et social. Coop de France encourage ses adhérents à mettre progressivement en place une démarche d’achats responsables en proposant une méthode simple et accessible, adaptable à la taille de la coopérative.
Le guide de reporting RSE en 2015 accompagne les coopératives dans la publication des informations RSE et les aide à mieux valoriser leurs engagements en faveur du développement durable. Au-delà de la recherche de conformité aux dispositions légales et réglementaires, Coop de France encourage l’ensemble de ses adhérents à mettre progressivement en place un reporting RSE en proposant une sélection d’indicateurs environnementaux, sociaux, sociétaux et de gouvernance, adaptés à leur activité. Cette démarche met en perspective des informations comptables et extra-financières afin de permettre aux organes de gouvernance, et aux administrateurs en particulier, de disposer d’une vision globale de la performance de l’entreprise et d’optimiser le pilotage de leur stratégie.
Duralim
Duralim est une démarche volontaire et collaborative. Lancée officiellement en juin 2016, elle fédère l’ensemble des acteurs de la chaîne alimentaire en France pour une alimentation durable des animaux d’élevage. Duralim repose sur des engagements communs issus d’une charte partagée et reconnue par l’ensemble de la filière. En signant la charte Duralim, chacun s’engage à faire connaître ses pratiques durables pour la production de matières premières et l’alimentation des animaux d’élevage, mais aussi à poursuivre les efforts.