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La grande distribution menacée de « stickage sauvage ».

Les éleveurs de volaille d'Auvergne ne ménagent pas leurs efforts pour faire valoir leurs revendications. Afin de dénoncer le refus des distributeurs d'augmenter leurs coûts d'achats auprès des producteurs, ces derniers ont annoncé ce jeudi, vouloir procéder à des opérations d'étiquetage sauvage dans les grandes surfaces.

Les éleveurs de volaille d’Auvergne ne ménagent pas leurs efforts pour faire valoir leurs revendications. Afin de dénoncer le refus des distributeurs d’augmenter leurs coûts d’achats auprès des producteurs, ces derniers ont annoncé ce jeudi, vouloir procéder à des opérations d’étiquetage sauvage dans les grandes surfaces. Selon la Fédération Régionale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FRSEA), cette méthode d’intimidation permettra peut-être d’obtenir des distributeurs « une stricte répercussion des hausses des coûts de production et non une augmentation de leurs marges ». En effet, depuis le début de l’année, les prix du blé, du maïs et du soja se sont respectivement envolés de 66 %, 61 % et de 7 % entrainant ainsi une augmentation de 30 % du coût de l’alimentation animale et donc des charges de production à supporter par les producteurs et les entreprises d’abattage. Un accroissement non négligeable lorsque l’on sait que ce poste de dépense détermine 50 à 65 % des coûts de production d’un poulet. La FRSEA en appelle donc, par ses actions, à la transparence et à une prise de conscience de la grande distribution. Par ailleurs, si la production de volailles enregistre un recul de 20 % ces 10 dernières années, la production mondiale n’a, quant à elle, cessé de croître (+30%).

ParLa rédaction
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