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Le blé, un marché orageux.

En effet, la météo est à l’origine d’une certaine tension sur les marchés du blé. Alors que les Grandes Plaines du centre des Etats-Unis souffrent du manque d’eau, l’Australie, troisième exportateur mondial de blé, risque de retarder les moissons pour cause de précipitations trop importantes.

En effet, la météo est à l’origine d’une certaine tension sur les marchés du blé. Alors que les Grandes Plaines du centre des Etats-Unis souffrent du manque d’eau, l’Australie, troisième exportateur mondial de blé, risque de retarder les moissons pour cause de précipitations trop importantes. Ainsi, les prix du blé se sont récemment envolés à Chicago, notamment à cause des « bruits » qui courent selon lesquels une baisse supplémentaire de la production mondiale de blé pourrait avoir lieu dès ce mois-ci. En Russie et dans les pays alentours, c’est la sécheresse de l’été qui a endommagé les récoltes et qui est responsable de la chute de la production de ces régions. Les prix du soja et du maïs ont suivi, avec pour facteurs aggravants la baisse du dollar et la forte hausse des produits pétroliers. Conséquence de ces désagréments climatiques, le boisseau de blé pour livraison en mars s’affichait le 2 décembre dernier à 7,40 dollars, augmentant de 49,50 cents. De même, le contrat de soja pour livraison en janvier est à 12,83 dollars (+ 40 cents) et le maïs à échéance en mars à 5,6625 dollars (+ 22,25 cents).

ParLa rédaction
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