L’ANIA dresse un bilan inquiétant des négociations commerciales
Dans un contexte de poursuite de la guerre des prix entre enseignes de la grande distribution et de flambée des prix des matières premières agricoles, l’ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires) dresse un bilan inquiétant des négociations commerciales 2017 qui auraient dû s’achever au 1er mars. « Malgré de premiers efforts de la part de certaines enseignes, le climat commercial …
Dans un contexte de poursuite de la guerre des prix entre enseignes de la grande distribution et de flambée des prix des matières premières agricoles, l’ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires) dresse un bilan inquiétant des négociations commerciales 2017 qui auraient dû s’achever au 1er mars.
« Malgré de premiers efforts de la part de certaines enseignes, le climat commercial général continue de se dégrader. L’ANIA observe que la loi n’est toujours pas appliquée et respectée par tous et que la pression déflationniste se poursuit au détriment de la vitalité des filières agricoles et agroalimentaires françaises » déclare le président de l’agence, Jean-Philippe Girard.
Des entreprises agroalimentaires ne parviennent pas à un accord avec la grande distribution
Alors que les négociations commerciales auraient dû prendre fin au 1er mars à minuit, de nombreuses entreprises agroalimentaires, de toutes tailles, ne parviennent en effet toujours pas à un accord avec leurs clients de la grande distribution. Chez certaines enseignes, de très nombreux accords n’ont été trouvés que dans les 48 dernières heures, renforçant la pression sur leurs fournisseurs au regard du rapport de force déséquilibré.
Il est important de souligner que ce constat est particulièrement différencié en fonction des enseignes. En effet, certains distributeurs ont rapidement trouvé des accords avec leurs fournisseurs. L’ANIA précise que la signature anticipée d’accords est un indicateur à évaluer avec le respect de ces accords tout au long de l’année.
Le non-respect des accords constitue à cet égard une pratique courante de la part des enseignes et qui se sont le plus souvent matérialisées en 2016 par des demandes de compensation de marges en cours d’année, des demandes financières complémentaires en fin d’année ou des reports de paiements imposés.
Vigilance accrue tout au long de l’année
C’est la raison pour laquelle, l’ANIA maintiendra sa vigilance tout au long de l’année via son Observatoire des négociations commerciales. « Nous observons cette année un comportement inacceptable chez certaines enseignes à conclure honnêtement des accords avec leurs fournisseurs. Des demandes excessives de déflation ou de promotions semblent constituer les principaux freins à la finalisation des négociations. Au-delà de la signature, nous resterons extrêmement vigilants sur le respect des accords tout au long de l’année. » indique Jean-Philippe Girard.
623 alertes et signalements de mauvaises pratiques commerciales
L’ANIA tient à préciser que les négociations commerciales 2017 se sont déroulées dans un climat très particulier, sous une surveillance accrue de la part du gouvernement, de l’administration, des médias et de la justice.
Entre le 1er octobre 2016 et le 02 mars 2017, l’Observatoire des négociations commerciales mis en place par l’ANIA a reçu 623 alertes et signalements de mauvaises pratiques commerciales de la part d’entreprises agroalimentaires. Ces signalements concernent toutes les catégories de produits et toutes les tailles d’entreprises. Lors des négociations commerciales en 2016, l’Observatoire avait recueilli un peu plus de 320 signalements.
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