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La hausse de 66% des revenus agricoles n’est pas suffisante.

Bruno Le Maire a indiqué hier sur France 2 que le revenu des agriculteurs français avait progressé de 66% en moyenne en 2010. Cependant, ce chiffre masque de nombreuses disparités sur les filières : +153% pour les céréaliers, +89% pour les producteurs de lait, +26% pour les éleveurs bovins viandes, etc.

Bruno Le Maire a indiqué hier sur France 2 que le revenu des agriculteurs français avait progressé de 66% en moyenne en 2010. Cependant, ce chiffre masque de nombreuses disparités sur les filières : +153% pour les céréaliers, +89% pour les producteurs de lait, +26% pour les éleveurs bovins viandes, etc. De plus, ces augmentations ne permettent pas de compenser les 46% de pertes des deux dernières années, les exploitants ne retrouvent donc toujours pas leur revenu de 2007. Xavier Beulin, nouveau président de la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles et premier président « industriel » (Sofiprotéol) de cette fédération, créée en 1956, s’est empressé de nuancer ce chiffre. En effet, ce dernier a rappelé que cette hausse masque « une baisse de 5% chaque année depuis 5 ans ». Le Ministère reste conscient de ceci puisque une étude rappelle que les « fortes évolutions en sens inverse » de ces 10 dernières années obligent à analyser les tendances de ce marché sur des moyennes triennales. Sur ce type de projection, 2010 se situe bien sûr la tendance baissière des 5 dernières années. Pour tenter d’inverser cette tendance, le ministre a rappelé que dès le 1er janvier, des contrats seront mis en place entre producteurs et acheteurs dans les secteurs du lait et des fruits et légumes, permettant de fixer à l’avance les volumes et les prix pour une durée minimale de 3 à 5 ans. D’autres réformes devront aussi être engagées dans les autres filières…

ParLa rédaction
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